Zlatan Ibrahimovic est colère. Et pour cause. Non content de ne pas avoir décroché le Goncourt suédois avec son autobiographie, Moi, Zlatan Ibrahimovic, l'attaquant vedette du PSG a une fois de plus perdu face à Saint-Étienne. Une seconde défaite face aux Verts en un mois. Une fois de trop.
Mardi 27 novembre, Saint-Étienne recevait le PSG en quart de finale de la Coupe de la Ligue, quelques semaines après avoir vaincu au Parc des Princes le favori des bookmakers dans la course au titre national. Une opportunité de revanche pour le club de la capitale et son joueur vedette Zlatan Ibrahimovic, expulsé lors du premier match pour avoir caressé les côtes du gardien stéphanois Stéphane Ruffier avec son pied.
Mais l'ange gardien des Verts semble être la némésis du Suédois. Tout au long du match, le portier a repoussé les assauts parisiens, et particulièrement ceux d'Ibra. Un Ibrahimovic très énervé ces derniers temps, et qui semble découvrir le pauvre niveau affiché par le PSG actuellement, malgré les millions dépensés par les propriétaires qataris. A Marseille déjà, il s'était énervé contre ses partenaires et leur manque d'implication. Samedi dernier, face à Troyes, et alors que l'équipe ne menait "que" 1-0, le géant s'était énervé dans les vestiaires. "Même mes fils savent mieux jouer au foot que vous !", aurait-il balancé à ses coéquipiers à la mi-temps, sans que personne ne réagisse. Durant le match, Zlatan Ibrahimovic, dont le caractère bien trempé est bien connu de tous, s'en était pris au quatrième arbitre, qui s'était permis de lui faire une remarque, visiblement déplacée...
Hier donc, dans un stade Geoffroy-Guichard en ébullition et face à une équipe de Saint-Étienne regroupée en défense, les Parisiens ont buté sur le mur vert, présentant un manque flagrant d'imagination. Esseulé, Zlatan Ibrahimovic a montré de nombreux gestes d'agacement, s'en prenant vertement à ses partenaires, et notamment au pauvre Ezequiel Lavezzi, auteur à ses yeux d'avoir gâché plusieurs opportunités de but, en réalisant de mauvais gestes. A la fin des prolongations, et alors que les Verts étaient acculés, résistant comme ils le pouvaient aux vagues bleues d'une stérilité confondante, la séance des tirs au but allait décider du vainqueur.
Et à ce petit jeu, c'est Stéphane Ruffier, une fois de plus excellent, qui a sorti le grand jeu en stoppant la frappe de Thiago Silva, offrant la qualification à ses ouailles. Zlatan Ibrahimovic avait lui la tête des mauvais jours. L'ambiance dans les vestiaires s'annonçait électrique...