Les bookmakers ont une sacrée concurrence, plutôt inattendue, en matière d'obsession au sujet du bébé de Kate Middleton et du prince William, dont la naissance doit avoir lieu incessamment à l'hôpital St Mary de Londres : les généalogistes.
Tandis que les paris grimpent en flèche sur le sexe ou le prénom du bébé ainsi que bien d'autres options, certains creusent dans les ramifications de l'arbre généalogique. Celui de la duchesse de Cambridge a déjà été scrupuleusement décortiqué, notamment à l'occasion de son mariage avec le futur roi d'Angleterre (c'est alors qu'on découvrit que les époux se trouvent être cousins au 12e degré grâce à un charmant despote nommé Sir Thomas Leighton qui fit régner la terreur en tant que Gouverneur de Guernesey à la fin du XVIe siècle), puis plus récemment avec la découverte d'aïeux prestigieux (son arrière-arrière-grand-père Francis Martineau Lupton et son arrière-arrière-grand-oncle Sir Charles Lupton, universitaires de Cambridge) par un collège de chercheurs australiens.
Le bébé qu'elle porte, qui doit venir au monde dans les prochains jours (la date du 13 juillet est suggérée depuis des mois, mais est-elle fiable ?) dans la confortable suite Lindo à près de 6 000 euros la nuit qu'occupa en son temps Lady Di, a droit lui aussi à son enquête approfondie. Si l'on sait depuis quelques heures et un communiqué du palais de Kensington, résidence des jeunes futurs parents, que le royal baby sera titré altesse royale et prince ou princesse de Cambridge (héritant de son titre princier par le sang), la presse d'outre-Manche s'exalte de lui découvrir des cousinages prestigieux : le petit prince ou la petite princesse de Cambridge sera cousin(e), à des degrés diversement éloignés, avec des enfants de stars hollywoodiennes telles que Violet, Seraphina et Samuel Affleck (12e degré), enfants de Ben Affleck et Jennifer Garner, les enfants de Brad Pitt et Angelina Jolie (au 27e degré), ainsi qu'avec la petite Blue Ivy (23e degré), fille du couple le plus influent du monde de la musique, Beyoncé et Jay-Z. Les liens ont été établis par le site de généalogie findmypast.co.uk, dont les révélations sont relayées par le Daily Mail. Un nouvel éclairage sur les liens denses existant entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Alors qu'un hélicoptère se tient prêt dans le jardin du cottage qu'occupent encore, à Anglesey, dans le nord du Pays de Galles, le prince William et son épouse Catherine, paré à décoller dès qu'il sera opportun, on remarque encore que les trois enfants de Céline Dion, René-Charles, Nelson et Eddy, figurent aussi parmi ces cousins éloignés du royal baby tant attendu, au 26e degré, de même que la progéniture des actrices Maggie Gyllenhaal et Uma Thurman, ou encore le fils d'Hilary Duff, Luca (19e degré).
Le détail serait sans doute aussi fastidieux que passionnant (les recherches plongent jusqu'au XIIIe siècle), mais il est indiqué que le cousinage de l'enfant du prince William et de Blue Ivy Carter serait induit par un lien entre la reine Elizabeth II et la fille de Beyoncé via des ancêtres français royaux, et que le plus proche lien entre Hollywood et la famille royale, le cousinage avec les Affleck, est inhérent aux racines communes de Ben Affleck et de Lady Di, dont nombres d'aïeux faisaient partie des colons de la première heure outre-Atlantique.
William et Kate recevront-ils des messages de leurs nombreux cousins hollywoodiens qui s'ignorent ?