Le nouveau film de Benoît Poelvoorde est sorti aujourd'hui. Il s'agit de L'autre Dumas de Safy Nebbou, dans lequel il donne la réplique à Gérard Depardieu, Mélanie Thierry, Dominique Blanc et Michel Duchaussoy.
Le célèbre acteur belge fait donc beaucoup de promotion pour le film et se confie dans de longues interviews. Récemment, il expliquait à Madame Figaro qu'il était bipolaire : "Le bipolaire passe d'une phase maniaque à une phase dépressive. Quand il est dans le premier cycle, il est exalté, euphorique, hyperactif, et dans l'épisode dépressif, il a des idées noires, il rumine, il est abattu, passif et n'a plus goût à rien." Puis il évoquait le soutien que lui avait apporté Depardieu sur le tournage d'Astérix et la joie de le retrouver pour L'autre Dumas.
Demain, dans le nouveau numéro de l'Express, Benoît Poelvoorde se montre très critique envers son métier : "Je persiste et signe : les acteurs ne foutent rien. (...) que l'on soit clair : je parle des acteurs de cinéma, pas de théâtre, c'est un vrai métier." Et puis, à la fin de l'entretien, l'acteur dévoile sa vraie lassitude du métier : "J'ai encore deux films à faire et après je monte une crèche avec des animaux... J'arrête. Je ne veux plus jouer."
Les deux films en question sont le prochain Anne Fontaine (qui a dirigé Benoît dans le drame dans Entre ses mains) et Rien à déclarer de Dany Boon, encore très secret.
Le journaliste de l'Express émet quelque doute quant au caractère définitif du départ en retraite de l'acteur, qui persiste : "Croyez-moi, c'est vrai. Mais je continuerai à écrire ou à produire. Vous savez, il y a trois sortes de comédiens : ceux qui ne le seront jamais ; les moyens, comme moi ; et les génies. Génie, je n'y arriverai pas. Mais je crois avoir bien fait mon travail."
Difficile de croire qu'un talent et une personnalité comme la sienne puissent disparaître de nos écrans...
A.D.