Benoît Poelvoorde© Abaca
La suite après la publicité
Trouvant un rôle comique bien calibré dans Rien à déclarer de Dany Boon (en salles le 2 février), Benoît Poelvoorde ne s'empêche pas non plus d'incarner des personnages très audacieux, voire "casse-gueule". Emotif anonyme face à Isabelle Carré au mois de décembre dernier, il prévoit de jouer les sadomasos devant la caméra d'Hélène Fillières (Mafiosa). Elle tient à adapter au cinéma le livre de Régis Jauffret, Sévère, une oeuvre de fiction librement inspirée de l'affaire Edouard Stern, le banquier assassiné lors d'ébats SM en 2005 par sa maîtresse, Cécile Brossard. Interviewé par le journal Le Matin, il explique pourquoi il est fasciné par les personnages troubles comme Stern, mais cite aussi l'exemple de Bertrand Cantat...
Serial killer dans Entre ses mains, Benoît Poelvoorde trouve passionnant ce que "les gens appelleront les déviances, les travers interdits ou moralement peu acceptables". Il ne se limite pas au cas Stern et évoque, en parlant des personnalités troubles, celui de Bertrand Cantat, ex-leader de la formation de Noir Désir - qui n'existe plus aujourd'hui : "C'est terrible ce qui est arrivé [la mort de Marie Trintignant, succombant aux coups de Cantat en 2003], mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir de la compassion pour lui. Je sais que c'est horrible pour la famille Trintignant. [...] Je trouve que la punition, il va se la faire pour lui. Toute sa vie, il portera sa culpabilité comme une croix. Parce qu'il l'aimait, cette fille. Mal peut-être, mais il l'aimait. Et on est tous capables, à un moment ou à un autre, de commettre un acte irréversible."
Benoît Poelvoorde entamera le tournage de l'adaptation de Sévère en octobre, entre Londres, Paris et Bruxelles. Il est repoussé en raison de l'assignation en justice du livre de Régis Jauffret, que la famille d'Edouard Stern veut interdire. Elle estime que l'oeuvre est irrespectueuse de la vie privée et un film adapté du livre est, dans cette logique, également une atteinte. Si le rôle du banquier est dans les mains de l'acteur belge, celui de sa maîtresse et meurtrière, qui le tua de quatre balles tirées à bout portant, devrait être tenu par Laetitia Casta. La véritable auteure du meurtre, Cécile Brossard, a, quant à elle, été libérée en novembre 2010. Les obstacles n'effraient pas le comédien : "Plus on bloque, plus j'ai envie de le faire ! [...] Pour moi, c'est une histoire d'amour magnifique."
En attendant la concrétisation de ce projet, Benoît Poelvoorde a décidé de ne plus se raser. Cela n'a rien à voir avec Stern et le sadomasochisme, le sémillant Belge proteste contre l'instabilité politique dans son pays !
Serial killer dans Entre ses mains, Benoît Poelvoorde trouve passionnant ce que "les gens appelleront les déviances, les travers interdits ou moralement peu acceptables". Il ne se limite pas au cas Stern et évoque, en parlant des personnalités troubles, celui de Bertrand Cantat, ex-leader de la formation de Noir Désir - qui n'existe plus aujourd'hui : "C'est terrible ce qui est arrivé [la mort de Marie Trintignant, succombant aux coups de Cantat en 2003], mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir de la compassion pour lui. Je sais que c'est horrible pour la famille Trintignant. [...] Je trouve que la punition, il va se la faire pour lui. Toute sa vie, il portera sa culpabilité comme une croix. Parce qu'il l'aimait, cette fille. Mal peut-être, mais il l'aimait. Et on est tous capables, à un moment ou à un autre, de commettre un acte irréversible."
Benoît Poelvoorde entamera le tournage de l'adaptation de Sévère en octobre, entre Londres, Paris et Bruxelles. Il est repoussé en raison de l'assignation en justice du livre de Régis Jauffret, que la famille d'Edouard Stern veut interdire. Elle estime que l'oeuvre est irrespectueuse de la vie privée et un film adapté du livre est, dans cette logique, également une atteinte. Si le rôle du banquier est dans les mains de l'acteur belge, celui de sa maîtresse et meurtrière, qui le tua de quatre balles tirées à bout portant, devrait être tenu par Laetitia Casta. La véritable auteure du meurtre, Cécile Brossard, a, quant à elle, été libérée en novembre 2010. Les obstacles n'effraient pas le comédien : "Plus on bloque, plus j'ai envie de le faire ! [...] Pour moi, c'est une histoire d'amour magnifique."
En attendant la concrétisation de ce projet, Benoît Poelvoorde a décidé de ne plus se raser. Cela n'a rien à voir avec Stern et le sadomasochisme, le sémillant Belge proteste contre l'instabilité politique dans son pays !