La ménopause est un moment difficile à passer pour les femmes. Mais ce n'est pas seulement ça. En effet, certains bienfaits de cette période sont encore trop méconnus. Santé, libido, bien être, il y a de nombreuses raisons de se réjouir de ce moment où les règles s'arrêtent définitivement, qui intervient sauf quelques exceptions, entre 45 et 55 ans. Quelles sont-elles ? Car les symptômes peu agréables, on finit par les connaître. Même les personnalités, à l'instar de Michelle Obama, Michèle Bernier ou encore Valérie Damidot, n'hésitent pas à livrer leurs expériences sur la question. Salma Hayek avait de son côté évoqué sa ménopause précoce. Et pourtant, la gynécologue Dr. Odile Bagot, auteure du blog Mam Gynéco et Ménopause, pas de panique! assure que les femmes qui "avaient des règles pénibles ou des problèmes de santé liés aux cycles peuvent se rassurer", car "à la ménopause, tout va s'améliorer". Ainsi, celles qui souffrent d'endométriose, comme Lorie ou encore Laetitia Milot, mais aussi celles qui ont des menstruations très abondantes, des seins douloureux ou sensibles, un utérus à fibromes, souffrent d'un syndrome prémenstruel important, ou des migraines cataméniales, se verront libérer de tout ça à la ménopause. "Arrivées à la ménopause, ces femmes n'auront plus de douleurs aux seins comme c'était le cas pendant leurs cycles menstruels. Les fibromes régressent, l'endométriose disparaît", fait savoir le médecin.
Il y a aussi les femmes qui ont connu des ennuis avec des moyens de contraception, certaines ont en effet beaucoup de mal à les supporter. Des femmes qui souffrent d'hyperfertilité, qui désigne le fait de tomber enceinte très facilement (trop même) y compris sous contraception, et qui, nombreuses, n'osent pas parler de ce problème qui n'est pas réellement reconnu par le corps médical. Celles-ci aussi se verront soulagées par la ménopause, qu'elles verront comme une bouffée d'oxygène. Quid de l'aspect psychologique ? Alors que beaucoup souffrent de cette étape, certaines pas du tout comme l'affirme la gynécologue, qui révèle qu'une confusion est souvent faite. "C'est la péri ménopause qui peut être délicate, car il s'agit d'une transition, pendant laquelle un changement d'équilibre est en oeuvre. Comme l'adolescence en quelque sorte", admet-elle. Elle assure qu'une fois la ménopause arrivée, les femmes retrouvent une grande liberté. C'est l'heure de choix de vie importants. Psychologiquement, elles seront même selon ses mots "plus solides". Une étude témoigne de la difficulté de la périménopause, période difficile à vivre, souvent autour de 40-45 ans. La maturité vient par la suite et la confiance en soi avec.
Place à l'art. En effet, beaucoup de femmes se découvriraient un talent artistique une fois ménopausées. Ceci serait expliqué par le fait que jusqu'ici les femmes mettent leur premier intérêt et toute leur attention sur la maternité. Et délaisseraient ainsi le reste de leurs nombreux talents. Enfin, qu'en est-il de la sexualité ? "Une fois la ménopause installée, la qualité de la vie sexuelle dépendra de deux critères : la qualité de la vie sexuelle antérieure et la relation que vous entretenez avec votre partenaire", établit la gynécologue. Si tout ça est au firmament, il n'y a pas de raison que la sexualité soit impactée par la ménopause de manière négative. C'est même l'inverse. Car le désir est lié à la testostérone, qui est une hormone bien plus présente à la ménopause. On peut donc noter une libido et des pulsions sexuelle plus importantes qu'avant. En revanche, la lubrification vaginale, elle, mise sur les oestrogènes qui sont moins bien moins importantes à cette période. Un lubrifiant pourra en revanche limiter la casse, tout comme des préliminaires plus longs. À chaque problème sa solution.