Le 28 février, l'actrice américaine Brie Larson repartira peut-être avec la statuette dorée de la meilleure actrice, lors de la 88e cérémonie des Oscars, pour son rôle dans Room. Mais pour l'heure, elle se plie de bonne grâce à la campagne médiatique. En couverture de l'édition américaine du magazine Elle de mars 2016, elle distille quelques confidences...
Dans les pages du magazine, Brie Larson revient ainsi longuement sur le chemin qui l'a menée aux portes d'Hollywood, où elle a multiplié les rôles aussi bien sur petit (dans l'excellente série United States of Tara) que sur grand écran (comme dans States of Grace). Une réussite professionnelle qu'elle partage avec ses proches, à l'exception de son père, à qui elle n'a pas parlé depuis dix ans...
Marquée par le divorce de ses parents, la star de 26 ans a confié ne pas avoir d'affinités avec lui. "Quand j'ai légalement eu le droit de ne plus le voir, j'ai arrêté. Quand j'étais enfant, j'ai essayé de le comprendre et de comprendre la situation. Mais il ne s'est pas vraiment rendu service. Je ne crois pas qu'il voulait être père", a-t-elle raconté.
Brie Larson fait même le lien entre son travail et sa relation décevante avec son père. "Ce n'est que très récemment que j'ai réalisé pourquoi une partie de mon travail était si volatile. Tout ce que je n'arrivais pas à gérer dans ma vie - toute cette colère, mes craintes et mes faiblesses -, je ne me sentais pas à l'aise de les exprimer. Je pensais que ça faisait partie des codes humains. Quand on est dans l'espace public, tout le monde est gentil et parfait, on est toutes des femmes gentilles, on s'habille bien, on se coiffe et on est d'accord avec toutes ces coutumes", a-t-elle ajouté.
Room est attendu le 9 mars en France.
Thomas Montet