De retour en France après son séjour officiel au Sénégal en compagnie du président de la République, Brigitte Macron s'est rendue quelques jours après, le 8 février, au vernissage de l'exposition "Détenues" de la photographe Bettina Rheims au château de Vincennes. Femme engagée et amatrice d'arts, la first lady a pu conjuguer des sujets qui la passionnent en admirant le travail de l'artiste qui a mis en lumière des femmes "à l'ombre" et oeuvre ainsi pour la représentation de la féminité dans le milieu carcéral.
Affrontant le froid francilien en ce mois de février à l'aide notamment d'une écharpe rose fuchsia de sa maison tant aimée, Louis Vuitton, la toujours stylée Brigitte Macron a célébré le travail de la passionnante Bettina Rheims. Détenues, un livre publié chez Gallimard et une exposition éponyme, est le fruit d'un travail en profondeur mené depuis 2015 par l'artiste, comme l'écrit Le Figaro.
"En 2015, la photographe a choisi d'écouter le père qu'elle n'a pas eu, Robert Badinter. Le premier à lui avoir dit de s'intéresser aux femmes en prison. Avec assez d'autorité pour que, passé les échanges de mails, les visites, les autorisations des juges, celles des directeurs une histoire se construise, dans quatre lieux de détention, Poitiers, Rennes, Roannes, Lyon-Corbas. Derrière les barreaux, Bettina Rheims a décidé 'd'essayer de réparer quelque chose d'une féminité perdue'. Pour tout dire sans rien montrer. Ni cellule ni uniforme. Juste, avec pour tout élément de décor, un tabouret invisible sur lequel les corps se redressent, s'affaissent", écrit Le Figaro.