Britney Spears : Ses shows à Las Vegas ne se rempliraient pas... C'est la cata !

Il y a dix jours, Britney Spears annonçait un retour tonitruant sur le devant de la scène musicale avec le single Work Bitch... Un titre dont la philosophie est qu'à force de travail et de conviction, on peut tout obtenir de la vie. Exception faite que la forme est un peu moins élégante dans la chanson de Brit-Brit.

Work Bitch : le pétard mouillé de l'année

D'ailleurs, après un démarrage en trombe, le single dégringole petit à petit dans tous les charts mondiaux : en France, il doit se contenter de la 23e place sur iTunes, aux États-Unis et au Portugal, il est 17e. En Espagne et en Belgique, Work Bitch se classe respectivement 33e et 36e... Au Royaume-Uni, c'est le naufrage : le single n'est même pas dans le top 100. Voilà un palmarès auquel Britney n'est pas habituée : elle qui, d'ordinaire, s'offre des singles n°1 dans une trentaine de pays doit-elle revoir sa copie et revenir à des bombes pop dans la lignée de Womanizer ou Piece of Me ?

Il faut dire qu'avec Work Bitch, Britney Spears a opté pour un single très electro, taillé pour les clubs et qui a fait quelques déçus chez ses fans. Le clip se fait d'ailleurs toujours attendre : il devrait être dévoilé avant la fin du mois à en croire les rumeurs qui circulent sur la Toile, mais rien n'a officiellement été annoncé à l'heure qu'il est.

Ses concerts de Vegas ne décolleraient pas

Après un lancement en grande pompe au milieu du désert, avec hélico et tutti quanti, la vente des places pour ses 16 premiers concerts à Las Vegas ne rencontre pas le succès escompté. Une semaine après l'ouverture de la prévente, et quatre jours après la mise à disposition au grand public, seules trois dates sont en passe d'afficher complet, tandis que les autres concerts se remplissent très lentement, à en croire des insiders cités par le site RadarOnline.

Pourtant, du côté des responsables du Caesar Palace Resorts, avec qui Britney est en contrat, on se félicite des chiffres de ventes. Tariq Shaukat, chef du marketing de Caesar Entertainment, se félicitait après 24 heures : "Nous sommes ravis et, comme nous le suspections, l'intérêt pour Britney est très élevé." Difficile de démêler le vrai du faux...

Il faut dire que la réputation de la star de chanter en play-back n'aide pas. Surtout que les tarifs des places ont de quoi refroidir les touristes : jusqu'à 194 dollars la place simple ou 500 dollars en carré or, et même 2 500 dollars pour ceux qui souhaiteraient s'offrir une rencontre avec la star dans les coulisses du show. Les petits budgets doivent se contenter de places avec vue limitée sur la scène - comprenez qu'un gros poteau risque de vous ruiner la vue - contre 59 dollars.

Face à ce démarrage en demi-teinte, les responsables du projet compteraient secrètement sur le bouche-à-oreille dès le premier spectacle prévu le 27 décembre, et sur l'engouement après la sortie du nouvel album de Brit-Brit. Un huitième opus annoncé pour le mardi 3 décembre aux États-Unis, et qui sera dans les bacs dès le lundi 2 décembre pour la France et le reste de l'Europe.

Joachim Ohnona