L'équipe du film Vous N'avez encore rien vu sur le tapis rouge du Palais des festivals avant la projection du long-métrage en compétition officielle, le 21 mai 2012.© Abaca
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En grande pompe, entouré de ses comédiens et fier, le réalisateur Alain Resnais a fait son retour en fanfare au Festival de Cannes le 21 mai. Le cinéaste français présente en compétition Vous n'avez encore rien vu avec Sabine Azéma, sa compagne et héroïne de nombre de ses oeuvres, Pierre Arditi, fidèle également du cinéaste, Denis Podalydès, Anne Consigny, Lambert Wilson, Michel Piccoli, Anny Duperey et Hippolyte Girardot. Le producteur Jean-Louis Livi est également de la fête, accompagné de sa bien-aimée Caroline Sihol.
A bientôt 90 ans, Alain Resnais a assuré joyeusement le photocall de son oeuvre et se retrouve ensuite sur les marches du palais des festivals, nourri de l'amour pour le cinéma, et de celui de sa bien-aimée Sabine Azéma. Vous n'avez encore rien vu débute avec les mots d'Antoine, homme de théâtre, qui fait convoquer chez lui tous ses amis comédiens ayant joué dans différentes versions de la pièce qu'il met en scène, Eurydice de Jean Anouilh. Il a enregistré, avant de mourir, une déclaration dans laquelle il leur demande de visionner une captation des répétitions de cette pièce : une jeune troupe lui a en effet demandé l'autorisation de la monter et il a besoin de leur avis...
Lors de la conférence de presse, le cinéaste a déclaré : "Il n'y a aucune relation avec aucun de mes films, je fais des films comme un bricoleur, j'essaye de ne pas me répéter. Si j'avais pensé à celui-ci comme à un film-testament, je n'aurais jamais eu l'audace ou l'énergie de le tourner." Quant à la mémoire et la mort : "On bute à chaque minute au fait qu'on est condamnés, dotés d'une maladie incurable car la mort est au bout. Si nous sommes des Terriens, nous sommes condamnés à nous poser ces questions indéfiniment."
Vous n'avez encore rien vu, au cinéma le 26 septembre
A bientôt 90 ans, Alain Resnais a assuré joyeusement le photocall de son oeuvre et se retrouve ensuite sur les marches du palais des festivals, nourri de l'amour pour le cinéma, et de celui de sa bien-aimée Sabine Azéma. Vous n'avez encore rien vu débute avec les mots d'Antoine, homme de théâtre, qui fait convoquer chez lui tous ses amis comédiens ayant joué dans différentes versions de la pièce qu'il met en scène, Eurydice de Jean Anouilh. Il a enregistré, avant de mourir, une déclaration dans laquelle il leur demande de visionner une captation des répétitions de cette pièce : une jeune troupe lui a en effet demandé l'autorisation de la monter et il a besoin de leur avis...
Lors de la conférence de presse, le cinéaste a déclaré : "Il n'y a aucune relation avec aucun de mes films, je fais des films comme un bricoleur, j'essaye de ne pas me répéter. Si j'avais pensé à celui-ci comme à un film-testament, je n'aurais jamais eu l'audace ou l'énergie de le tourner." Quant à la mémoire et la mort : "On bute à chaque minute au fait qu'on est condamnés, dotés d'une maladie incurable car la mort est au bout. Si nous sommes des Terriens, nous sommes condamnés à nous poser ces questions indéfiniment."
Vous n'avez encore rien vu, au cinéma le 26 septembre