Alain Delon, Aurelie Filippetti et Bertrand Delanoe - Hommage a Alain Delon lors du 66eme festival du film de Cannes. Le 25 mai 2013 Tribute to Alain Delon during the 66th Cannes Film Festival. on may 25th 201325/05/2013 - Cannes© BestImage
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En 2011 au Festival de Cannes, Jean-Paul Belmondo recevait un hommage en grande pompe. Deux ans plus tard, c'est au tour d'un autre monstre sacré du cinéma d'être sous les projecteurs : Alain Delon. La star française de 77 ans était, comme convenu, présent pour la projection dans la section Cannes Classics de l'oeuvre qui l'a fait exploser : Plein Soleil de René Clément (1960).
Alain Delon n'est pas venu avec ses enfants dont il est si fier : ni l'aîné Anthony, ni sa fille, sa chère Anouchka à ses côtés sur la Croisette en 2010, ni avec son benjamin, Alain-Fabien Delon à Cannes pour la première fois pour défendre Les Rencontres d'après-minuit. Après avoir gravi les marches du palais des festivals au côté de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, le maire de Paris Bertrand Delanoë et Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, Alain Delon a eu le droit à une longue standing ovation. Sur scène, il a déclaré très ému : "C'est un grand moment pour moi. Je suis là pour rendre hommage à mon maître absolu, René Clément. Le 17 mars, il aurait eu cent ans. Il aurait été bouleversé autant que moi. Attendez d'avoir vu le film. Vous m'applaudirez après, pas avant. Il m'arrive de plaisanter, je ne me reconnais plus !", a dit en riant l'acteur, 77 ans.
Devant l'assistance, Alain Delon a déclaré : "Plein Soleil a été mon quatrième film. Personne ne savait qui j'étais. Le film, qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière. Je le dois à René [Clément]. Après, Visconti m'a choisi pour être son Italien du sud dans Rocco et ses frères," a raconté Alain Delon. "Je n'aurais pas eu la chance de faire ce film, je ne sais pas où je serais, sans doute pas là ce soir", a-t-il ajouté, avant d'avoir une pensée pour son partenaire dans le film, l'acteur Maurice Ronet, et Elvire Popesco, son professeur de théâtre.
Alain Delon n'est pas venu avec ses enfants dont il est si fier : ni l'aîné Anthony, ni sa fille, sa chère Anouchka à ses côtés sur la Croisette en 2010, ni avec son benjamin, Alain-Fabien Delon à Cannes pour la première fois pour défendre Les Rencontres d'après-minuit. Après avoir gravi les marches du palais des festivals au côté de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, le maire de Paris Bertrand Delanoë et Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, Alain Delon a eu le droit à une longue standing ovation. Sur scène, il a déclaré très ému : "C'est un grand moment pour moi. Je suis là pour rendre hommage à mon maître absolu, René Clément. Le 17 mars, il aurait eu cent ans. Il aurait été bouleversé autant que moi. Attendez d'avoir vu le film. Vous m'applaudirez après, pas avant. Il m'arrive de plaisanter, je ne me reconnais plus !", a dit en riant l'acteur, 77 ans.
Devant l'assistance, Alain Delon a déclaré : "Plein Soleil a été mon quatrième film. Personne ne savait qui j'étais. Le film, qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière. Je le dois à René [Clément]. Après, Visconti m'a choisi pour être son Italien du sud dans Rocco et ses frères," a raconté Alain Delon. "Je n'aurais pas eu la chance de faire ce film, je ne sais pas où je serais, sans doute pas là ce soir", a-t-il ajouté, avant d'avoir une pensée pour son partenaire dans le film, l'acteur Maurice Ronet, et Elvire Popesco, son professeur de théâtre.
L'AFP rappelle l'histoire troublée entre Alain Delon et Cannes. Pendant dix ans, le "Guépard" avait boudé le Festival de Cannes qui ne l'a jamais récompensé, vexé surtout de ne pas avoir été invité, tout comme Jean-Paul Belmondo, aux célébrations du 50e anniversaire. Les retrouvailles avaient été célébrées en 2007, pour le 60e anniversaire du festival. "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !", avait commenté l'acteur.
"Plein soleil", ressort dans les salles en version restaurée le 10 juillet