La montée des marches du film Carol aura servi une distribution de choix en ce 5e jour de Festival de Cannes. Outre la glamour Cate Blanchett aux côtés de Rooney Mara, et des L'Oréal girls au sommet de leur art, le célèbre tapis rouge du Palais des Festivals a été foulé par deux autres créatures de rêve.
Privée de son compagnon Gad Elmaleh, qui devrait toutefois bien prendre part cet été aux célébrations du 10e anniversaire de l'avènement du prince Albert II de Monaco, Charlotte Casiraghi a répondu à l'invitation du président Pierre Lescure et foulé le red carpet cannois. Ce dernier se souviendra pourtant que la famille princière l'a violemment boudé l'an dernier lors de la projection en ouverture du controversé biopic Grace. Mais Pierre Lescure, qui a repris le flambeau laissé cette année par Gilles Jacob, n'ayant pas le mot rancune à la bouche, s'est fait une joie de convier la superbe Monégasque, ambassadrice Gucci mais également brillante cavalière, à monter les marches. Sans son chéri absent mais au côté du nouveau directeur artistique de Gucci, chevelu et barbu Alessandro Michele, Charlotte Casiraghi arborait une robe légère et printanière parfaitement taillée pour cette soirée ensoleillée.
Une apparition angélique qui contrastait avec celle de Salma Hayek. Dans un tout registre, la star mexicaine de 48 ans faisait sensation avec un décolleté XXL pour le moins hot, foulant le tapis rouge au bras de son amoureux, François-Henri Pinault. Cette fois-ci, la bombe latina ne défendait pas un film (elle qui était à l'affiche de Tale of Tales au début du festival) mais la cause des femmes dans son milieu. L'actrice est une des invitées stars des rencontres Women in Motion, où elle a exposé son avis sans concession. "Notre seule valeur pour un film, c'est d'être considérées comme des objets sexuels. Voilà l'apport des femmes à un film. Le seul genre de film où les femmes gagnent plus d'argent que les hommes, c'est l'industrie du porno", a-t-elle notamment déclaré. Sa meilleure réponse, outre les mots, aura été de poser sur le tapis rouge dans le plus bel attirail sexy. Une manière d'attirer le regard, non pas sur sa poitrine généreuse, mais sur la condition des femmes dans l'industrie du cinéma.
Christopher Ramoné