Carla Bruni, invitée de la matinale de RTL pour une interview dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le Sida le 1er décembre 2010© Orban/Abacapress/RTL
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Au micro d'Yves Calvi pour la matinale de RTL, Carla Bruni-Sarkozy, ambassadrice auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a offert sa parole pour la difficile bataille contre ce fléau en cette journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Face à la hausse des cas de séropositivité en France, le message de sensibilisation doit être fort et la première dame de France souhaite faire entendre sa voix au cours de cette interview préalablement enregistrée.
Habituellement, les interviews de la matinale sont en direct mais Yves Calvi explique dans Nice Matin que l'emploi du temps de Carla Bruni ne lui permettait pas de venir le 1er décembre. Il précise qu'il n'y avait pas de sujets tabous mais que l'interview a été préparée sur un sujet précis : l'engagement de Carla Bruni-Sarkozy dans la lutte contre le Sida. L'épisode Roselmack n'a pas été évoqué - la dernière fois qu'elle était venue à RTL, elle avait failli quitter le plateau d'Harry Roselmack quand le journaliste a évoqué l'affaire Clearstream - et elle était "extrêmement détendue".
D'une voix posée, Carla Bruni explique son rôle d'ambassadrice : celui de communiquer sur le travail accompli du Fonds et d'attirer l'attention. Epouse du président de la République Nicolas Sarkozy, elle tient à rappeler que la France a augmenté sa contribution mondiale de 20%, une chiffre selon elle "inespéré" dans ce contexte de crise économique. Elle estime qu'elle a peut-être joué un rôle, mais son mari également. Son but est de ne plus voir en 2015 d'enfants séropositifs en agissant précisément pour la protection des mères et des enfants contre le HIV.
On est loin de la dispute supposée du couple présidentiel à l'occasion du gala annuel de l'association Aides, l'heure est à la puissance du message de sensibilisation. Ajoutons toutefois que ce 1er décembre est le jour choisi par les sénateurs pour valider les récentes attaques parlementaires contre le dispositif pour l'accès aux soins des migrants les plus démunis, l'AME. "L'instauration d'un droit d'entrée de 30 euros, et la limitation du panier de soins couvert par l'AME auront de graves conséquences sur l'accès aux soins d'un public déjà vulnérable, et sur la santé publique sur notre territoire", a analysé Aides.
Touchée par cette maladie à travers son frère, Virginio, qui est décédé à Paris le 4 juillet 2006 des suites du Sida, elle revient également sur son engagement. Son décès explique sa motivation à se battre contre le sida mais pas seulement : "Mon frère a eu la chance, malgré son décès, d'être soigné ici en France, d'être merveilleusement soigné, comme on est soigné en France, d'avoir accès à tous les médicaments, et à du soutien. Il est mort quand même mais enfin, il était arrivé au bout de sa route avec cette maladie. Par contre, beaucoup de gens n'ont pas accès a tout cela. C'est peut être en ce sens là que ça me touche, mais que ça a un peu élargi mon champ de vision. Ce n'est pas parce que mon frère a malheureusement capitulé devant cette maladie, qu'il faut cesser ce combat et ne pas essayer d'offrir ce qu'il a eu, lui, à tous les humains de ce monde si possible."
Son ton devient plus ferme quand il s'agit de sensibiliser les jeunes sur ce fléau : "Je voudrais dire aux jeunes d'être attentifs, c'est une maladie très lourde. Même lorsqu'on ne la développe pas de manière trop virulente, les traitements sont très lourds. C'est très grave d'attraper le HIV de nos jours. [...] Je voudrais le dire aux jeunes : qu'ils ne croient pas que c'est une aspirine que l'on prend tous les jours."
Concernant les déclarations du Pape Benoît XVI sur le préservatif, elle déclare : "Je pense que c'est un pas assez énorme vers quelque chose de très nouveau. J'ai été étonnée, surprise, et reconnaissante."
Au cours de cet entretien, Carla Bruni appuie également une opération de rassemblement de fonds pour la lutte contre le sida. Les recettes de la journée du 1er décembre du film Le Secret de Chanda (bande-annonce ci-dessus) d'Olivier Schmitz, sur une petite Sud-africaine qui fait face à la rumeur de séropositivité de sa mère, seront remises à l'association Desmond Tutu.
Par ailleurs, Carla Buni recevra les représentants de six organisations engagées dans le combat contre cette maladie à l'hôtel Marigny et en fin de semaine, elle se rendra en Inde avec Nicolas Sarkozy pour une visite officielle, du 4 au 7 décembre. Elle visitera lundi un dispensaire de New Delhi, qui se consacre au dépistage et au traitement des femmes enceintes.
Dans le cadre de cette journée, un ruban rouge de 10 mètres de haut est installé sur la façade de l'Hôtel de Ville jusqu'à demain. De même, la façade de la mairie sera illuminée en rouge à l'appel de RED, organisation fondée par Bono de U2 et Bobby Shriver pour collecter des fonds auprès des entreprises, indique Le Parisien.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien sur le site de RTL.
Plus d'informations sur le Journée mondiale de lutte contre le sida en cliquant ici.
Habituellement, les interviews de la matinale sont en direct mais Yves Calvi explique dans Nice Matin que l'emploi du temps de Carla Bruni ne lui permettait pas de venir le 1er décembre. Il précise qu'il n'y avait pas de sujets tabous mais que l'interview a été préparée sur un sujet précis : l'engagement de Carla Bruni-Sarkozy dans la lutte contre le Sida. L'épisode Roselmack n'a pas été évoqué - la dernière fois qu'elle était venue à RTL, elle avait failli quitter le plateau d'Harry Roselmack quand le journaliste a évoqué l'affaire Clearstream - et elle était "extrêmement détendue".
D'une voix posée, Carla Bruni explique son rôle d'ambassadrice : celui de communiquer sur le travail accompli du Fonds et d'attirer l'attention. Epouse du président de la République Nicolas Sarkozy, elle tient à rappeler que la France a augmenté sa contribution mondiale de 20%, une chiffre selon elle "inespéré" dans ce contexte de crise économique. Elle estime qu'elle a peut-être joué un rôle, mais son mari également. Son but est de ne plus voir en 2015 d'enfants séropositifs en agissant précisément pour la protection des mères et des enfants contre le HIV.
On est loin de la dispute supposée du couple présidentiel à l'occasion du gala annuel de l'association Aides, l'heure est à la puissance du message de sensibilisation. Ajoutons toutefois que ce 1er décembre est le jour choisi par les sénateurs pour valider les récentes attaques parlementaires contre le dispositif pour l'accès aux soins des migrants les plus démunis, l'AME. "L'instauration d'un droit d'entrée de 30 euros, et la limitation du panier de soins couvert par l'AME auront de graves conséquences sur l'accès aux soins d'un public déjà vulnérable, et sur la santé publique sur notre territoire", a analysé Aides.
Touchée par cette maladie à travers son frère, Virginio, qui est décédé à Paris le 4 juillet 2006 des suites du Sida, elle revient également sur son engagement. Son décès explique sa motivation à se battre contre le sida mais pas seulement : "Mon frère a eu la chance, malgré son décès, d'être soigné ici en France, d'être merveilleusement soigné, comme on est soigné en France, d'avoir accès à tous les médicaments, et à du soutien. Il est mort quand même mais enfin, il était arrivé au bout de sa route avec cette maladie. Par contre, beaucoup de gens n'ont pas accès a tout cela. C'est peut être en ce sens là que ça me touche, mais que ça a un peu élargi mon champ de vision. Ce n'est pas parce que mon frère a malheureusement capitulé devant cette maladie, qu'il faut cesser ce combat et ne pas essayer d'offrir ce qu'il a eu, lui, à tous les humains de ce monde si possible."
Son ton devient plus ferme quand il s'agit de sensibiliser les jeunes sur ce fléau : "Je voudrais dire aux jeunes d'être attentifs, c'est une maladie très lourde. Même lorsqu'on ne la développe pas de manière trop virulente, les traitements sont très lourds. C'est très grave d'attraper le HIV de nos jours. [...] Je voudrais le dire aux jeunes : qu'ils ne croient pas que c'est une aspirine que l'on prend tous les jours."
Concernant les déclarations du Pape Benoît XVI sur le préservatif, elle déclare : "Je pense que c'est un pas assez énorme vers quelque chose de très nouveau. J'ai été étonnée, surprise, et reconnaissante."
Au cours de cet entretien, Carla Bruni appuie également une opération de rassemblement de fonds pour la lutte contre le sida. Les recettes de la journée du 1er décembre du film Le Secret de Chanda (bande-annonce ci-dessus) d'Olivier Schmitz, sur une petite Sud-africaine qui fait face à la rumeur de séropositivité de sa mère, seront remises à l'association Desmond Tutu.
Par ailleurs, Carla Buni recevra les représentants de six organisations engagées dans le combat contre cette maladie à l'hôtel Marigny et en fin de semaine, elle se rendra en Inde avec Nicolas Sarkozy pour une visite officielle, du 4 au 7 décembre. Elle visitera lundi un dispensaire de New Delhi, qui se consacre au dépistage et au traitement des femmes enceintes.
Dans le cadre de cette journée, un ruban rouge de 10 mètres de haut est installé sur la façade de l'Hôtel de Ville jusqu'à demain. De même, la façade de la mairie sera illuminée en rouge à l'appel de RED, organisation fondée par Bono de U2 et Bobby Shriver pour collecter des fonds auprès des entreprises, indique Le Parisien.
Retrouvez l'intégralité de cet entretien sur le site de RTL.
Plus d'informations sur le Journée mondiale de lutte contre le sida en cliquant ici.