

La talentueuse et populaire Catherine Frot fait son retour au cinéma dans un film de Xavier Giannoli, Marguerite. Inspiré d'une histoire vraie, ce long métrage suit le destin d'une femme fortunée, passionnée de musique et d'opéra, qui chante régulièrement devant son cercle d'habitués. Sauf qu'elle chante affreusement faux et personne ne le lui a jamais dit... Interrogée par Paris Match sur son rôle et le tournage, la comédienne sera également questionnée sur son rapport à l'argent, elle qui a été au coeur d'une polémique concernant ses prétendues exigences financières, lancée par le réalisateur Pascal Thomas.
Pascal Thomas et Catherine Frot ont tourné ensemble La Dilettante, Mercredi folle journée, et la trilogie Agatha Christie Mon petit doigt m'a dit..., Le crime est notre affaire et Associés contre le crime, des expériences qui leur ont permis de bien se connaître. Une belle collaboration qui ne devrait pas reprendre de sitôt en raison des propos tenus en 2013 par le cinéaste sur son actrice, la décrivant comme une diva des tournages. Il avait déclaré qu'elle réclamait des salaires toujours plus élevés pour les films inspirés de l'oeuvre d'Agatha Christie et qu'elle s'était sentie humiliée par le défraiement qu'elle touchait sur un tournage, identique au reste de l'équipe du film.
Si elle avait déjà réagi sur RTL il y a deux ans en s'interrogeant sur le ressentiment du réalisateur - peut-être causé par le fait que le film n'ait pas aussi bien marché que les autres selon elle -, Catherine Frot revient sur sur ce sujet pour Paris Match : "Quelle triste histoire ! A l'époque, je n'ai même pas voulu répondre à ses accusations. Tout était faux. En fait, Pascal Thomas n'a pas digéré qu'Associés contre le crime, le dernier film qu'on a fait ensemble, n'ait pas autant marché que le précédent. Il a quand même fait 400 000 entrées, ce qui n'est pas mal du tout ! Vous savez, les cachets des acteurs sont calculés en fonction de différents facteurs, ce n'est pas moi qui dicte les règles du métier."
Catherine Frot se défend d'être une femme d'argent et pourrait très bien vivre modestement, tout en avouant que, quand on gagne bien sa vie, on adopte un certain standing. Elle ajoute, pour clore le débat : "Croyez-moi, je ne fais pas ce métier pour m'enrichir, mais par passion." Une diva, oui, mais seulement dans Marguerite.
Marguerite, en salles le 16 septembre
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 17 septembre