Voilà un canular bien cruel. Nos confrères de Ouest France racontent l'histoire de cet habitant de Saint-Honorine-des-Pertes, âgé de 67 ans, qui a cru recevoir un César. Tout ça à cause d'une lettre soi-disant envoyée par l'Académie, reçue la semaine dernière, qui lui indiquait qu'il avait reçu le César 2012 du meilleur espoir masculin catégorie figurant bénévole pour sa participation au film Angèle et Tony d'Alix Delaporte. L'homme y a cru. Après avoir découvert que ce prix n'avait jamais existé, il décide de porter plainte.
"J'adore le cinéma. Pour le coup, j'étais vraiment heureux. C'était presque un remerciement du ciel." Oui, mais voilà, les César n'ont jamais remis de prix du meilleur espoir masculin pour les figurants bénévoles. Le courrier "ronflant" que reçoit cet homme louait pourtant sa "prestance", son "charisme" et son "impact sur l'écran". "En plus, l'enveloppe avait été postée de Paris. Finalement, le ciel me tombe sur la tête. Aujourd'hui, je prends les choses du bon côté", déclare-t-il. Ce qui ne l'empêche pas de porter plainte.
Le film Angèle et Tony à toute de même remporté deux vrais César, ceux des meilleurs espoirs masculin et féminin pour ses interprètes principaux : Clotilde Hesme et Grégory Gadebois.
En découvrant cette histoire, on ne peut s'empêcher de repenser au sketch des Robins des Bois : aux César en 2001, ils avaient remis sur scène le trophée du meilleur acteur de second plan. Marina Foïs nous rappelait à cette occasion "qu'être acteur de second plan, c'est être au premier plan, si la personne devant se pousse un peu".