Depuis plusieurs années, Diam's s'est retirée de la vie médiatique. Redevenue une anonyme, elle s'est convertie à l'Islam et se consacre à présent à son compagnon et à sa fillette Maryam, née au printemps 2012. Hormis quelques courts messages postés parfois sur les réseaux sociaux, l'interprète de La boulette se faisait très discrète. Mais face à l'horreur de la tuerie de Charlie Hebdo et les tragédies de porte de Vincennes et de Dammartin-en-Goële, la chanteuse est sortie de sa réserve.
Sur Facebook, Diam's a fait part de sa terrible peine. "48h que je suis pétrifiée devant la télé à regarder et lire les informations... Je suis si atterrée et choquée de la vague de violence qui s'est abattue sur la France, que les mots me viennent difficilement", commence-t-elle par écrire.
Précisant quelle est "Française, musulmane et affligée", celle dont le véritable nom est Mélanie Georgiades, a également souhaité faire passer un message : l'islam ne préconise pas la violence. "Je m'indigne de toutes les barbaries perpétrées ici et là au nom de l'Islam (...) L'islam interdit le terrorisme et appelle à la paix et non à la terreur. L'islam n'enseigne pas la vengeance ni le meurtre mais appelle à propager la lumière du bien et de l'excellence dans le comportement. N'en déplaise à ceux qui pensent le contraire par ignorance, racisme ou esprit d'amalgame."Un message de paix particulièrement fort, liké presque 54 000 fois sur Facebook et 1 400 fois sur Twitter. En conclusion de ces mots qu'elle a écrit "des larmes plein le coeur", celle qui a sorti son autobiographie en 2012 a lancé un appel à la solidarité : "Le chaos est voulu mais ne nous laissons pas prendre au jeu diabolique de l'escalade des haines..."
Très attachée à sa religion, ce n'est pas la première fois que Diam's s'insurge contre le fanatisme et le terrorisme. Le 10 décembre, la chanteuse a par exemple tweeté :
Un message important à faire passer, surtout au lendemain du massacre de Charlie Hebdo et des prises d'otages de Vincennes et de Dammartin-en-Goële, lesquels ont couté la vie à 20 personnes.
Sarah Rahimipour