Sorti en novembre 2017, l'album Rest de Charlotte Gainsbourg est désormais accompagné d'un livret de vingt-quatre pages. L'interprète de Deadly Valentine est donc venue sur le plateau de Quotidien (TMC) le 25 mars 2019 pour parler de son travail qui mêle l'art à l'intime. Si ses morceaux s'inspirent de ses proches et de son vécu, l'ouvrage de photos et de dessins résonnent en effet aussi avec son existence. Yann Barthès dévoile ainsi sur le plateau plusieurs photos de ses trois enfants, Ben (né en 1997), Alice (née en 2002) et Jo (née en 2011). Si elle précise qu'il ne s'agit pas d'un album de famille, elle reconnaît avoir fait participer avec plaisir sa progéniture à ses créations. Les voit-elle également suivre ses traces en tant qu'artiste ?
"Je ne sais pas du tout. Ils ont le temps, même mon fils aîné. Je pense qu'il a eu énormément de plaisir à jouer [dans la nouvelle réalisation de son compagnon Yvan Attal, Mon chien stupide, NDLR]. Ils décideront. Moi, je les vois tous acteurs, parce que j'aime ça. J'aime le fait que ma mère m'ait donné envie de faire ça. Je le reconnais en fait aujourd'hui. Elle m'a décrit son métier l'air de rien, en me montrant des choses tellement incroyables, si bien que je n'avais qu'une envie, c'était de faire ça. Mais c'était fait de façon tellement subtile, que je n'ai jamais eu l'impression d'être poussée", explique Charlotte Gainsbourg dans Quotidien.
Si elle se montre tendre et pudique pour parler de ses enfants, Charlotte Gainsbourg change de ton lorsqu'on l'interroge sur le sujet brûlant du moment, Michael Jackson et les accusations de pédophilie accablantes du documentaire Leaving Neverland : "Je ne sais pas quoi dire... Je n'ai pas cru ce que je voyais." Elle refuse néanmoins de boycotter sa musique, estimant qu'il faut distinguer l'homme de son art : "Je trouve ça pas bien, ce n'est pas normal de boycotter, même les photos des photographes qui sont dans les histoires de #MeToo. Je ne trouve pas ça normal quand ça touche à l'oeuvre de quelqu'un." Bien que loin des propos scandaleux ceux de Barbra Streisand, l'opinion de la chanteuse et actrice divise, notamment sur Twitter.