Nouveaux déboires judiciaires pour Chris Brown. Plus de dix ans après avoir violemment frappé Rihanna, l'artiste américain pourrait encore se retrouver devant une cour de justice. Il est désormais poursuivi par une ancienne employée, Patricia Avila. Elle accuse son chien d'avoir violemment attaqué sa soeur. Une plainte a été déposée auprès de la Cour supérieure de Los Angeles, comme l'a appris People le mardi 13 avril 2021.
Les faits se seraient produits le 12 décembre 2020, alors que Patricia Avila et sa soeur, Maria Avila, étaient en train de faire le ménage dans la propriété californienne de Chris Brown. Avant cet incident, les chiens de Chris Brown étaient gardés dans une autre partie de la maison, où ses employés ne pouvaient pas les voir ou interagir avec eux.
Le jour de l'attaque, un des chiens - un berger du Caucase, qui peut peser jusqu'à 100 kilos - était dans le jardin. Maria Avila y est sortie pour vider le sac de l'aspirateur, quand le chien s'est mis à grogner avant de "l'attaquer vicieusement". Sa soeur, Patricia Avila, l'a alors entendue crier et s'est mise à courir. C'est là qu'elle a "trouvé sa soeur couverte de sang, criant et demandant de l'aide", avant d'appeler les secours, indique la plainte.
Le chien semble avoir attaqué la technicienne de surface au visage, près de l'oeil, et l'a aussi mordue à la jambe. D'après sa soeur, le chien aurait croqué "plusieurs centimètres" du bras de la victime. Les graves blessures de Maria Avila lui ont valu plusieurs jours d'hospitalisation et deux opérations. Un traitement loin d'être gratuit aux États-Unis que Chris Brown pourrait bien avoir à assumer.
Sur Instagram, Chris Brown partage parfois des photos de ses toutous. On découvrait d'ailleurs deux bergers du Caucase prénommés Zeus et Hades. Un des deux canidés pourrait bien être l'auteur de l'attaque. La loi américaine étant assez stricte sur les chiens avec ce type de passé, l'artiste américain pourrait être condamné à euthanasier son animal.
Depuis l'attaque, Patricia Avila souffre d'un syndrome post-traumatique, d'anxiété et de crises de panique. Elle sort rarement de chez-elle et revit constamment la panique de voir sa soeur adorée dans cet état. Dans sa plainte, l'employée demande la reconnaissance de son préjudice et demande le remboursement des dommages liés à l'incident qui l'a immobilisée pendant plusieurs jours.