Lors d'un entretien accordé au Parisien, ce samedi 13 novembre 2021, Stéphane Bern a partagé son gros coup de gueule au sujet de la ville de Paris. Fervent résident du quartier de Pigalle - comme on peut le découvrir durant son interview - l'animateur passionné par l'Histoire de France a exprimé toute sa peine de voir la capitale française devenir de plus en plus sale.
À bientôt 58 ans, ce dimanche 14 novembre, Stéphane Bern a annoncé à nos confrères son souhait de quitter Paris. Une volonté bientôt concrétisée puisque le 14 décembre prochain, le journaliste et animateur s'installera à la "campagne", dans un ancien collège royal et militaire (situé en Eure-et-Loir) qu'il avait précédemment acheté en 2013. Un déménagement "douloureux" d'abord expliqué par le confinement mais également par l'état insalubre de la ville. "J'y vis depuis mes 10 ans, et je n'en peux plus. J'ai passé deux confinements chez moi, dans le Perche, où j'ai la chance d'avoir plus d'espace", a-t-il partagé. Et de poursuivre : "Comme mon métier me permet de travailler en grande partie à distance, j'ai fait le choix de rendre mon appartement parisien à Pigalle, où je vivais depuis dix-huit ans. Je reviendrai pour le travail, mais je serai désormais hébergé. (...) Malgré le petit pincement au coeur, je suis soulagé de partir. J'avais l'impression de devenir fou..."
Entre "la saleté, les trous dans la chaussée, les chantiers permanents, le bruit, et surtout, surtout, la violence", le journaliste en a eu assez de cette ville à la fois délaissée par les riverains mais également remplie de tensions. "Paris est devenu une poubelle", a-t-il ensuite estimé, mentionnant que les parisiens ne pensent pas assez aux autres, ni au prestige de la ville Lumière.
Un terrible constat qu'il ne reproche pas à la maire de Paris, Anne Hidalgo, mais qui l'affecte. Peiné de constater de nombreuses infrastructures salies ou endommagées, Stéphane Bern s'est ensuite confié très inquiet pour les parisiens. À l'approche des Jeux Olympiques 2024, l'époux de Yori Bailleres espère que cela ne tourne pas "en cauchemar pour les Parisiens".