Si son histoire d'amour avec le prince Harry est plus que jamais au beau fixe et a tout pour s'épanouir maintenant que le fils du prince de Galles a choisi de prendre un poste sédentaire dans les bureaux de l'état-major à Londres, Cressida Bonas vient de perdre l'un des hommes importants de sa vie : son beau-père Christopher Shaw, qui fut l'un des quatre époux de sa mère Lady Mary Gaye Curzon et une figure paternelle essentielle de ses jeunes années, est mort à 76 ans.
Homme haut en couleur qui avait fait fortune dans le monde de la finance, réputé pour son savoir-vivre et son goût pour les fêtes démentielles, Christopher Shaw, savait apparemment ses jours comptés depuis au moins deux ans et était sous traitement en raison d'une défaillance rénale, d'après le témoignage d'un proche rapporté par le Daily Mail, mais l'annonce de sa disparition n'en a sans doute pas moins été un choc pour la girlfriend du prince Harry, lui qu'on décrit comme une influence majeure dans la vie de la jeune femme. Le corps sans vie du septuagénaire a été découvert vendredi dernier par la propriétaire du logement qu'il louait à proximité de la cathédrale de Salisbury. La police du Wiltshire, qui est intervenue sur place, n'a pas décelé de circonstances douteuses, mais des proches du défunt, évoquant des problèmes d'argent en plus des ennuis de santé connus, ont avancé la thèse d'un possible suicide. Tout juste rentré d'un séjour à Cuba avec sa dernière conquête, après avoir fêté ses 76 ans au Nouvel An, cet homme à femmes invétéré semblait pourtant relativement en forme ces dernières semaines...
Cressida Bonas, qui poursuit aussi discrètement que possible son parcours sentimental et personnel (elle a récemment achevé une formation en danse et été aperçue avec un ouvrage de puériculture) depuis un an et demi qu'elle forme un couple avec le prince Harry, avait 5 ans en 1994 quand Christopher Shaw a connu sa mère, icône glamour des sixties. Elle en avait 11 ans quand ce second mariage de Lady Mary Gaye Curzon se solda en 2000 par un divorce. Fille de l'homme d'affaires Jeffrey Bonas, on imagine aisément la place que le nouveau compagnon de sa mère a pu prendre à cette période-là. Comme bien des hommes, le banquier était tombé totalement sous le charme de Lady Mary Gaye Curzon (il lui avait même créé un cocktail baptisé The Curzon, au Claridge), socialite extrêmement séduisante qui avait le don de faire tourner les têtes depuis les années 1960, décennie où cette it-girl était la petite chérie de la jet-set londonienne. Lui-même père de trois enfants et divorcé deux fois (de Liza Gard et d'une Française qu'il avait épousée en secondes noces), Christopher Shaw avait vécu avec Mary à Hinton Ampner, une résidence cossue du Hampshire, propriété du National Trust, où ce fils de pasteur et ancien du prestigieux collège d'Eton donnait quelques-unes des fêtes les plus sensationnelles de l'époque, quand elles ne se déroulaient pas à Londres dans l'immeuble Albany, régalant des convives aussi importants que Sir Richard Branson ou Rupert Murdoch. "C'était quelqu'un d'unique, se souvient l'un de ses meilleurs amis. Il avait décidé, lorsqu'il était à Eton, qu'il vivrait à la manière d'un aristocrate terrien du XIXe siècle, et c'est exactement ce qu'il a fait."