Cressida Bonas fatale en Dior au Palais Bulles, parée pour le Festival de Cannes

Marion Cotillard, Estelle Lefébure et Ilona Smet, Dakota Fanning, Zoe Kravitz et... Cressida Bonas : au défilé Dior organisé lundi 11 mai 2015, avec le Palais Bulles cher à Pierre Cardin comme théâtre et la Méditerranée comme toile de fond à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes), pour présenter la collection Croisière 2016 de la maison française, l'ex-petite amie du prince Harry était une invitée inattendue. Inattendue, mais certainement pas inaperçue.

Néophyte dans la modosphère mais déjà convaincante dans son rôle d'ambassadrice - remuante et sensuelle - de la griffe britannique Mulberry, Cressida Bonas a joué la carte femme fatale face au golfe de la Napoule... Bien bronzée et court vêtue d'une robe à sequins bleue, accessoirisée d'une minaudière en plexi et d'un twill de soie imprimé de fleurs bleues, orange et blanches, chaussée de souliers, le tout signé Dior bien entendu, l'actrice en devenir a ainsi marqué les esprits avant même l'ouverture, à quelques kilomètres de là, du Festival de Cannes. Où on ne doute pas qu'on la verra.

Adoubée par le puissant producteur Harvey Weinstein, qui lui prédit déjà une carrière remarquable, avant même que le public ait pu se faire une idée de ses talents à l'écran, la comédienne de 26 ans risque fort de poursuivre son opération séduction sur la Croisette, elle qui profitait en début d'année de la saison des récompenses américaines pour se signaler. Naguère connue exclusivement pour son histoire d'amour de près de deux ans avec le fils du prince Charles, Cressida Bonas, après une formation en danse et des débuts prometteurs sur les planches, va se révéler prochainement en tant qu'actrice dans Tulip Fever, film en costumes dirigé par Justin Chadwick (Deux soeurs pour un roi, Mandela : Un long chemin vers la liberté) avec Dame Judi Dench, Christoph Waltz et Cara Delevingne - dont elle est devenue l'amie.

Fresque romantique sur fond de tulipes se déroulant au XVIIe siècle, ce drame verra Cressida incarner Mme Steen, l'épouse d'un marchand, dans une intrigue mettant en scène l'histoire d'amour entre un peintre, Jan Van Loos (joué par Dane DeHaan), et une jeune femme mariée, Sophia Sandvoort (Alicia Vikander), dont le portrait lui a été commandé par le mari de celle-ci, Cornelis Sandvoort (l'oscarisé Christoph Waltz). "Cressida est formidable dans Tulip Fever, et les gens vont découvrir à quel point c'est une actrice fantastique... Ce sera le premier rôle d'une longue série", avait assuré en janvier dernier à Los Angeles Harvey Weinstein, qui a ressuscité le projet (longtemps contrarié) et pourrait bien continuer à assurer la promo à l'occasion du Festival de Cannes.

En dehors des plateaux, des campagnes pub et des couvertures de magazines qui tendent à se multiplier, Cressida Bonas impose son allure, digne héritière de sa mère Lady Mary-Gaye Curzon qui fut une icône des sixties outre-Manche, mais aussi son assurance : "Je suis une femme forte et indépendante", claironnait-elle récemment dans une interview avec le supplément Style du Sunday Times, en réponse à l'insistance des médias à commenter sa relation passée avec le prince Harry. Et de sortir les griffes à nouveau en réaction aux critiques visant sa mère : "Quand il s'agit de ma famille, Je suis un lion (sic). Je ne suis pas méchante, mais je suis forte. Je suis tout sauf une potiche."

G.J.