Réactualisation : Si Elizabeth II a bel et bien tenu ses engagements du jour, elle n'en demeure pas moins convalescente après sa gastro-entérite. Un communiqué du palais nous rappelle qu'elle "continue à se rétablir à la suite de sa récente maladie". De fait, la souveraine âgée de 86 ans doit annuler deux engagements : elle "ne se rendra pas à Tech City", un pôle d'innovation à Londres, mercredi, ni à un office religieux prévu jeudi dans la capitale. Elle sera représentée par son époux, le prince Philip.
"La reine espère reprendre son programme officiel d'engagements la semaine prochaine", conclut Buckingham.
Le 12 mars à 15h42, nous écrivions : Infatigable Elizabeth II ! La reine d'Angleterre, 86 ans, a bel et bien pris part, lundi 11 mars, à la signature d'une Charte commune, et unique, des cinquante-quatre pays membres du Commonwealth, à Londres. Annoncée comme souffrante, elle a tout de même raté une célébration à l'abbaye de Westminster, la souveraine britannique a parfaitement rempli ses fonctions de reine du Royaume-Uni et des autres royaumes et territoires du Commonwealth.
Récemment hospitalisée pour une gastro-entérite au King Edward VII Hospital de Londres, Sa Majesté avait eu pour consigne de se reposer et de se garder de tout effort trop intense. Oui mais voilà, celle qui règne sur le trône d'Angleterre depuis soixante et un ans n'est pas femme à se laisser abattre. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est présentée le 11 mars au palais de Marlborough House pour recevoir les représentants et chefs d'État des pays membres du Commonwealth. Tous ces dirigeants devaient se retrouver pour la signature d'une charte portant sur l'égalité des droits et contre les discriminations. C'est la première fois que le Commonwealth, qui n'a pas de statut juridique, s'engage dans une charte commune de cette importance.
Accompagnée de son époux le prince Philip, présent plus tôt à la cérémonie religieuse, Elizabeth II a profité de l'événement pour délivrer un discours. La reine a notamment fait part de sa fierté de porter un texte qui reprend "les valeurs qui sont au coeur du Commonwealth". Très souriante et ravie d'avoir pu assister à la signature de cette charte, la mère du prince Charles s'est montrée disponible et aimable. Comme toujours, elle a pu repartir avec le sentiment du devoir accompli. C'est l'esprit léger qu'elle peut désormais placer son attention sur autre chose : la grossesse de Kate Middleton. À l'instar de ses sujets, la reine, sans doute au courant du sexe du bébé, attend que la duchesse de Cambridge donne naissance à son premier enfant et par conséquent au futur héritier du royaume. Un héritier qui pourrait bien être en réalité une héritière. Si cela se confirme, elle pourra tout de même monter sur le trône et devenir reine d'Angleterre, à condition qu'elle n'ait pas de frère.
Thomas Montet