A part les pronostics sur le bébé de Kate Middleton et du prince William, il y a peu de choses qui excitent autant les parieurs britanniques que The Ashes, la coupe de cricket que se disputent la Grande-Bretagne et l'Australie. Sorte de clasico ultime de ce sport fétiche dans tout le Commonwealth, la série de duels a même été mentionnée dimanche dernier par l'archevêque de Canterbury Justin Welby, soucieux dans son sermon enflammé à la gloire du royal baby de voir les Britanniques conserver leur titre.
Et jeudi 18 juillet, la reine Elizabeth II elle-même n'a pas manqué de faire, sur la route de ses dernières visites officielles avant ses vacances d'été, l'honneur de sa présence au terrain de Lord's, haut lieu de la discipline et antre du Marylebone Cricket Club (MCC), dans le nord-ouest de Londres. Hélas pour lui, passionné par ce sport, le prince Philip, en pleine convalescence suite à son opération abdominale, ne pouvait l'accompagner. Espérons qu'il pourra se rattraper en 2014, lorsqu'on célébrera le bicentenaire de The Ashes.
Dans la chaleur écrasante qui accable la Grande-Bretagne, peu habituée à des températures aussi élevées et tenaces, la souveraine de 87 ans, tout aussi férue de ce rendez-vous (lors du premier match, plus tôt cette semaine, elle avait eu à Windsor un geste de triomphe en apprenant la victoire britannique), a fait une apparition rafraîchissante, en blanc et bleu ciel.
Présentée aux joueurs à l'occasion de cette deuxième rencontre de la série, la monarque a également fait sensation avec sa sortie. Après une heure passée sur place, à rencontrer les protagonistes et à suivre une partie des débats, assise dans le pavillon avec notamment l'ancien Premier ministre australien John Howard à ses côtés, la reine Elizabeth II s'éclipsait. Un départ un peu précoce, ont jugé certains...
Il n'en fallait pas plus, comme l'a relevé OK! Magazine, pour imaginer qu'un heureux événement était en train de se concrétiser : certains observateurs, ainsi que les réseaux sociaux, ont cru y voir le signe que Kate Middleton avait commencé le travail ! Il faut avouer que la souveraine britannique est dans les starting-blocks : la veille, en visite en Cumbrie, Elizabeth II avait confié son impatience quant à la naissance du royal baby. A une fillette qui lui demandait si elle avait une préférence concernant le sexe, la monarque avait répondu : "Franchement, peu importe. Mais j'apprécierais qu'il se dépêche d'arriver, car je dois partir en vacances bientôt !"
La reine doit en effet prochainement rallier son fief de Balmoral, en Ecosse, où le duc d'Edimbourg, qui se repose à Windsor, devrait la rejoindre en août. Et pour ce qui est de l'accouchement le plus attendu du royaume, les rumeurs succèdent aux rumeurs : après le 13 juillet, le 14 (qui avait la cote chez les bookmakers), d'aucuns croient savoir que ce 19 juillet serait en fait le vrai terme officiel de la duchesse de Cambridge ! On n'est plus à une bêtise près, dans la course à l'hystérie collective ! Et cela pourrait a priori continuer jusqu'au communiqué officiel qui signalera que le travail a commencé.