Au sein de la famille royale aussi, on s'impatiente au sujet de la naissance du royal baby que porte Kate Middleton. En plus haut lieu et au plus haut point, même. Après Camilla Parker Bowles, épouse du prince Charles, qui n'a pu s'empêcher d'évoquer lors d'une visite officielle l'arrivée imminente du premier enfant du prince William et de Kate Middleton, voilà que la reine Elizabeth II elle-même montre des signes de fébrilité, un peu pressée de pouvoir sereinement aller savourer son congé estival dans son fief de Balmoral...
En déplacement en Cumbrie, comté du nord de l'Angleterre frontalier avec l'Ecosse, la souveraine britannique, âgée de 87 ans, s'est de manière étonnante autorisé mercredi 17 juillet une confession, plutôt inattendue : "Je pars en vacances bientôt, alors j'aimerais vraiment beaucoup que le bébé se dépêche d'arriver", a indiqué en souriant la reine Elizabeth II à une écolière de 10 ans, Fay Batey, qui l'interrogeait sur le bébé royal au cours de sa visite de la ville de Kendal, dans Lake District, région fameuse pour son parc national. La jeune demoiselle voulait surtout savoir si la monarque avait une préférence concernant le sexe de l'enfant, fille (comme une gaffe de la duchesse de Cambridge a pu le laisser penser il y a quelques semaines) ou garçon (le service de presse du duc et de la duchesse de Cambridge a soutenu mordicus que les futurs parents ne savent pas ce qu'il en est) : "Je crois que cela n'a pas vraiment d'importance", a simplement répondu l'intéressée, arrivée sur place avec sa fille la princesse Anne vers 10h30 en provenance de la gare voisine d'Oxenholme. Elle a également précisé qu'il n'y avait "toujours pas de signe" d'un accouchement imminent : la duchesse de Cambridge a encore neuf jours pour atteindre la délivrance, la reine prenant ses quartiers d'été à Balmoral à la fin de la semaine prochaine... Quand bien même Kate tiendrait jusque là, on peut logiquement avancer qu'elle serait déclenchée.
Des centaines d'habitants des environs s'étaient massés pour la visite de la reine, un événement doublement sujet à effervescence compte tenu de la venue au monde imminente d'un(e) nouvel(le) héritier(e) pour le trône. Pimpant as usual, vêtue d'un ensemble Stewart Parvin composé d'une robe à fleurs vert et bleu et d'un manteau vert menthe, Elizabeth II donnait à Kendal le coup d'envoi d'une série d'engagements dans les parages avant d'aller se reposer à Balmoral, où le prince Philip doit certainement déjà se trouver, en convalescence suite à son opération abdominale le mois dernier. Outre leur rencontre avec des écoliers de la Wiggonby Church of England School, la souveraine et la princesse Anne ont passé en revue des soldats du régiment du duc de Lancaster au memorial de la ville, rencontré officiels et commerçants, recevant même un panier garni de produits "made in Cumbria", ou encore l'usine à papier de James Cropper, où la monarque a dévoilé une plaque commémorative. Avant une promenade en bateau sur le lac Windermere, tandis qu'à l'autre bout du pays, en Cornouailles, la duchesse Camilla fête son 66e anniversaire avec les habitants de Lostwithiel, où un gâteau en forme de chapeau lui a été concocté.
Pendant ce temps-là, à Londres, la tension monte grandement aux abords de l'hôpital St Mary, où Kate Middleton, dont le terme de la grossesse est a priori dépassé de plusieurs jours, doit accoucher de son premier enfant. Le palais est censé faire une annonce dès que le travail aura commencé.