L'agenda international d'Emmanuel Macron est très chargé ces derniers jours, en raison du G20 à Rome suivi de la COP26 à Glasgow. Malgré tout, le président de la République française a pu s'octroyer un moment de détente avec son épouse Brigitte, pour savourer la gastronomie italienne. Les amoureux toujours très complices ont réussi à organiser un dîner romantique dans une bonne adresse romaine, selon La Repubblica.
Le vendredi 29 novembre 2021, le chef de l'Etat a invité au restaurant sa femme Brigitte Macron, remise des affres de l'affaire du "faux neveu" mythomane. Un rendez-vous qui a eu lieu après avoir visité, main dans la main, l'exposition de la photographe française Natacha Lesueur tenue à la Villa Médicis de l'Académie française de Rome. Ils ont ainsi dégusté un repas au sein du restaurant Otello alla Concordia, précise le quotidien transalpin, cité par Gala.fr. Voulant un moment en toute simplicité, le couple présidentiel français ne souhaitait pas de salle privée et a été accompagné par la gérante de l'établissement dans le patio. D'après elle, de nombreux touristes français sont venus saluer le dirigeant et la première dame de France. S'en est suivi une balade romantique dans la capitale italienne, flânant inévitablement près de la fontaine de Trevi ou encore la place du Panthéon avant de retrouver le chemin de l'hôtel, via Lombardia.
Un moment de calme pour Emmanuel Macron avant la tempête, celle provoquée par le conflit diplomatique avec l'Australie. La fuite mardi 2 novembre d'un SMS adressé par le président français au Premier ministre australien Scott Morrison sur le méga-contrat de sous-marins a irrité l'entourage du président français, qui a dénoncé des "méthodes très inélégantes" et répété n'avoir pas été prévenu de la dénonciation du contrat. La presse australienne a fait état mardi d'un SMS d'Emmanuel Macron envoyé à l'Australien deux jours avant la dénonciation du contrat mi-septembre. Le président français lui demande, en anglais : "Dois-je m'attendre à de bonnes ou de mauvaises nouvelles pour notre ambition conjointe sur les sous-marins ?" Cette fuite veut laisser entendre que le président français aurait été au courant d'une menace sur le contrat avant l'annonce officielle de sa rupture, rapporte l'AFP.
La fuite pourrait être une riposte australienne à la déclaration du Français dimanche, qui a dit qu'il "savait" que Scott Morrison lui avait menti, en lui cachant son intention de rompre ce contrat de 55 milliards d'euros, au prétexte d'un changement de stratégie en faveur de sous-marins à propulsion nucléaire.