Il a beau être parti à la retraite, et ne plus être non plus à l'antenne du Mag de la Santé sur France 5, cela n'empêche pas Michel Cymes d'être toujours omniprésent. Tout d'abord sur les réseaux sociaux, où le médecin est suivi par plus de 300 000 abonnés, et 370 000 abonnés sur le compte de Dr.Good! (Webedia – dans sa verticale santé Webedia Care), mais aussi à travers ses différents ouvrages. Alors qu'il vient de publier son almanach Une année 2025 En pleine forme (éd. Solar et Dr.Good!), un parfait cadeau pour Noël, et ce quelque peu Santé, à vous de jouer!, paru aux mêmes éditions, Michel Cymes a accepté de nous accorder un entretien. L'occasion pour le papa de trois enfants, de parler santé, alimentation mais aussi politique. En effet, il n'est pas rare de demander à l'homme de sciences s'il envisage un jour de devenir ministre de la Santé. Nous avons une nouvelle fois évoqué ce point avec lui, et sa réponse est sans appel.
"Être ministre de la Santé c'est une question que l'on me pose régulièrement, j'ai dû dire un jour quelque chose qui laissait penser que je le souhaite", nous répond le dr. Michel Cymes. Et visiblement, ce n'est pas pour demain. En effet, l'ancien acolyte d'Adriana Karembeu, serait même prêt à battre un record. Et pas vraiment de ce dont on est fier... "Le ministre de la Santé qui a battu le record national de brièveté de son ministère c'est Schwartzenberg, il a tenu 15 jours sous le gouvernement Rocard, c'était fin des années 1980 je crois, rappelle-t-il. Si je suis ministre de la Santé, je peux battre son record." Ici, Michel Cymes parle du professeur Léon Schwartzenberg, décédé le 14 octobre 2003. Cancérologue français, il fut brièvement ministre délégué, chargé de la Santé en 1988.
Mais alors pourquoi Michel Cymes pense-t-il qu'il n'est pas fait pour le poste ? "Je suis trop grande gueule pour être ministre de la Santé, quand on est ministre faut d'abord apprendre à se taire, un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne (il cite ici du Jean-Pierre Chevènement, NDLR). Je suis à mon avis trop grande gueule, je suis un peu trop radical, j'ai un peu trop de conviction, et je pense que j'aurais beaucoup de choses à dire et alors se taire quand on est ministre là où il faut être au contraire pragmatique et appliquer ses convictions c'est un peu compliqué, sans compte que le ministère de la Santé il se trouve plutôt à Bercy au ministère du Budget plutôt qu'ailleurs." En revanche, il ne manque pas d'idées. "J'ai plein d'idées à donner au ministre de la Santé mais je préfère qu'il les applique lui", conclut Michel Cymes.
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