Il y a un an, Florence Cassez recouvrait, comme par miracle, la liberté après pas moins de sept longues années passées au fin fond des geôles mexicaines. Après la folie médiatique qui s'en est suivie (frôlant carrément la surchauffe), la jeune femme de 39 ans aspire désormais à l'équilibre et cherche, encore et toujours, à reprendre une vie aussi normale que possible. D'ailleurs, peu de temps après sa libération, la flamboyante rousse convolait en justes noces avec un certain Fausto, charmant Mexicain installé en France depuis plusieurs années - une union, symbole d'un renouveau et d'une nouvelle page à écrire sous de biens meilleurs auspices.
Aujourd'hui, dans les colonnes du magazine Elle, l'ex-prisonnière se confie plus longuement sur son idylle, qui a débuté alors qu'elle croupissait encore derrière les barreaux : "Ça été plus qu'un coup de foudre. Ça faisait quatre ans que j'étais enfermée, j'étais devenue un robot, livre-t-elle au magazine féminin. Il a ravivé ma féminité. On est restés en contact plus ou moins régulièrement, il est devenu mon confident, mon complice."
Jusqu'à ce fameux jour du 23 janvier 2013 où l'inespéré se produit : la Cour suprême du Mexique annule définitivement la condamnation de la jeune Française soutenue par l'opinion publique mais aussi par une poignée de personnalités de premier rang, comme Valérie Trierweiler ou encore Mélissa Theuriau. Une fois passé le tourbillon du retour sur ses terres, Florence Cassez retrouve bien évidemment Fausto, lui aussi membre de son comité de soutien. Rapidement, le couple passe à la vitesse supérieure : "Il est venu passer un week-end chez mes parents, et c'est là que tout a débuté vraiment. On a emménagé ensemble à Annecy, le 14 février. Après, Fausto m'a demandée en mariage. Tout est allé très vite parce que je n'ai plus de temps à perdre", raconte-t-elle.
Ces derniers mois, Florence Cassez les a consacrés à se ré-habituer aux choses, à re-socialiser - "J'étais terrorisée par un rien, je n'arrivais plus à me servir des objets du quotidien", explique-t-elle - mais aussi à l'écriture d'un ouvrage, Rien n'emprisonne la vérité. Quatre ans après un premier livre, À l'ombre de ma vie, celle qui assure "à peine comprendre ce qui [lui] est arrivé", revient sur ses sept années de détention. Malgré son désir de clore ce chapitre, rien ne pourra effacer son calvaire. Désormais, Florence Cassez n'aspire néanmoins qu'à une seule chose : un anonymat relatif. "Je n'ai pas envie de me cacher, j'ai gardé mon nom en me mariant. Mais je voudrais me faire oublier", conclut-elle.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Florence Cassez dans le magazine "Elle", actuellement en kiosques.