Toujours atteint d'un cancer du poumon, Florent Pagny affirme toutefois aller mieux. "J'ai compris que c'est quelque chose qu'on ne soigne pas avec un antibiotique. J'ai la chance que le protocole fonctionne à chaque fois super bien. J'ai arrêté cinq mois mais maintenant on continue et je reprends du poil de la bête. Tout devient plus sympa et à la fin, bah, tu te dis : ok c'est bon là, je vais commencer à chanter !", expliquait-il jeudi dernier dans Télématin sur France 2.
Cette semaine, Gala dévoile un entretien exclusif de l'artiste de 61 ans, accompagné de son fils Inca, né de son union avec Azucena (ils ont également une fille prénommée Aël, ndlr). L'occasion d'en savoir davantage sur leur relation père-fils. On apprend notamment que si la maladie "n'a pas déverrouillé certaines gênes...", remarque Nikos Aliagas (qui a réalisé l'interview dont un extrait a été dévoilé), Inca reconnait cependant avoir réalisé que son père n'était "pas éternel". Ce qui les a ainsi conduit à se voir "beaucoup plus souvent qu'à l'accoutumée", explique le passionné de street-art ."On partage encore plus de choses ensemble. On profite l'un de l'autre", ajoute-il.
Il est là pour m'aiguiller
Alors qu'il est arrivé à un âge (il a 27 ans, ndlr) où il se pose "des questions sur la vie", Inca peut alors compter sur le soutien de l'ex coach de The Voice pour vaincre ses "inquiétudes" : "Il est là pour m'aiguiller. M'encourager. Me protéger. Je sais la chance qu'est la mienne de l'avoir toujours à mes côtés". Il estime notamment avoir la chance d'avoir un père "cool et protecteur", qui n'hésite pas à montrer "courageux et bienveillant". Il constate aussi que son père bénéfice de beaucoup de soutien : "Je vois autour de lui beaucoup de gens lui témoigner leur affection."
Ce qu'il considère comme logique, tant son père s'est toujours montré attentionné à l'égard des gens qu'il considère : "Mon père a toujours été là pour les siens. Il n'a jamais pensé qu'à sa gueule". Face aux tendres propos de son fils, le chanteur l'a décrit comme "aussi cool" que lui. Deux hommes sur la même longueur d'ondes donc, qui abordent "la vie de la même manière", c'est-à-dire "tranquillement".
C'est la première fois que père et fils se prêtent au jeu de l'interview croisée, eux qui n'ont pas l'habitude d'être très bavards sur leur vie privée.