Pour Franck Ribéry et sa femme Wahiba, la vie en Allemagne est faite de succès et d'amour (mais aussi, occasionnellement, de bière et de culottes de peau). Et même face à la défaite, le couple, s'embrassant tendrement, semble sur son nuage...
Déjà assuré d'un nouveau titre de champion de la Bundesliga (son 4e) avec son club du Bayern Munich, acquis dès la 27e journée (un record de précocité !), et en ballottage favorable pour accéder aux demi-finales de la Ligue des Champions après le match nul (1-1) obtenu sur le terrain de Manchester United mardi dernier, Franck Ribéry a toutes les raisons du monde d'être détendu.
Avant de se déplacer à Augsbourg samedi pour le compte de la 29e journée de championnat (histoire de passer, déjà, la barre des 80 points ?), et de recevoir mercredi prochain les Red Devils pour la seconde manche décisive de leur bras de fer continental, le Kaiser de l'équipe bavaroise s'est changé les idées en allant observer en amoureux, très câlins, les performances de la section basket du Bayern Munich.Habitué à la victoire - sauf pour ce qui concerne le Ballon d'Or, qui lui a échappé malgré une flamboyante saison 2013 marquée par un triplé historique Championnat-Ligue des champions-Coupe nationale -, le Boulonnais d'origine et Bavarois d'adoption a dû assister impuissant à la défaite in extremis des Allemands face au Maccabi Tel Aviv (92-94). Les Israéliens sont qualifiés pour les quarts de finale de l'épreuve, tandis que leurs adversaires du jour n'ont plus leur destin entre leurs mains, à égalité de point pour la dernière place qualificative avec Galatasaray et le Lokomotiv Kuban, qui comptent un match de moins.
A défaut d'une issue plus favorable, Franck Ribéry et Wahiba ont profité d'un spectacle intense, notamment grâce à la grosse performance individuelle du meneur bavarois Malcolm Delaney. Mariés depuis 2002 et parents de trois enfants (deux filles, Hiziya, 7 ans, et Shahinez, 5 ans, et un petit garçon, Seïf el Islam, 2 ans), ils ont comblé les temps morts en échangeant quelques tendres baisers ou en rigolant avec Bastian Schweinsteiger, coéquipier du Français au Bayern.