Certains artistes font attention à leur ligne et à leur santé. François Berléand en fait partie. "La santé plutôt bonne", assure le comédien de 71 ans à Christophe Dechavanne, pour son podcast Dechavanne cherche copains. S'il y fait des révélations sur l'acteur Niels Arestrup, il donne aussi quelques astuces qui expliquent son bien être selon lui. Notamment une cure qu'il fait une fois par an, et qui fait disparaître d'un coup de baguette magique quelques maux dont il souffre. "Je fais un jeûne tous les ans en Espagne dans une clinique", révèle l'acteur du Transporteur. Avant de confier perdre chaque fois entre 5, 6 kilos en deux semaines. "Mais ce qui m'intéresse c'est de revenir zen", affirme-t-il. Il ne tarit pas d'éloges sur cette cure qui se déroule à Marbella, en Espagne, en bord de mer.
Présent dans la troisième saison de L'Agence, après avoir sollicité la famille d'agents immobiliers Kretz, il explique le déroulé de cette cure. "Plus rien ne fonctionne à part le cerveau, les intestins sont au repos, l'estomac est au repos, le cerveau est au repos", partage François Berléand. "La tension descend à 10, j'ai plus de cholestérol, j'ai plus rien, je suis à chaque fois un petit pré-diabétique, au bout de 15 jours, j'ai plus rien, tout revient à la normale", fait savoir le comédien à Christophe Dechavanne, visiblement médusé et très intéressé. L'animateur lui demande à quoi consiste ce jeûne. "11 jours de jeûne, c'est à dire qu'on boit de l'eau et des bouillons, des bouillons très clairs, sans pommes de terre", précise son invité. "C'est un peu cher quand même, c'est des gens qui ont un peu d'argent", confie-t-il plus tard.
Le troisième jour, on a vraiment faim.
François Berléand se souvient alors de sa première cure et de la difficulté ressentie. "La première fois qu'on le fait c'est assez dur le troisième jour, rapporte celui que l'on a retrouvé dans la pièce 88 à l'infini. Une fois que le cerveau a compris qu'on fait ça tous les ans, quand on arrive dans cette clinique, le cerveau sait qu'on va jeûner." "La première fois, le troisième jour, on a vraiment faim, se souvient François Berléand. C'est le corps qui se demande ce qu'il se passe, il y a des gens qui sont là. Les curistes sont là pour vous dire à quel point c'est épouvantable. C'est bienveillant, moi j'aime beaucoup ça." Concernant la libido, il assure qu'elle est "complètement à plat". "Et surtout, on revient zen", conclut celui qui a souffert longtemps de troubles psychologiques.