Archive - Frederic Beigbeder lors de l'avant-premiere des Infideles a Paris le 14 fevrier 201214/02/2013 - Paris© BestImage
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Frédéric Beigbeder, trashé par Nicolas Bedos en non-stop depuis quinze jours, chez Ruquier comme chez Ardisson, a enfin brisé le silence cette semaine. Ça se passait sur le plateau du Petit Journal, puis dans Touche pas à mon poste. Après s'être fait descendre par son ancien ami sur le plateau d'On n'est pas couché, puis de façon très virulente dans Salut les Terriens ! la semaine dernière, le big boss et éditeur du magazine masculin Lui estime que son ancien pote est "un humoriste qui a perdu le sens de l'humour". Il ajoute : "Il a beaucoup dit qu'on était copain dans les médias, comme il le dit avec Jean Dujardin . C'est bizarre de vouloir afficher une amitié pour ensuite s'en servir pour obtenir de bonnes critiques..."
La troisième lame, c'est dans les colonnes du Figaro Magazine qu'elle se fait sentir pour Nicolas Bedos. Frédéric Beigbeder, auteur d'une chronique littéraire dans l'hebdomadaire, fait la critique du dernier roman signé Amanda Sthers et en profite pour adresser une ultime pique à son homologue...
"Le métier de critique est compliqué en ce moment. J'ai croisé Amanda Sthers au prix de Flore. Dois-je me forcer à en dire du bien ?", interroge-t-il. Une question rhétorique qui laisse un arrière-goût de Bedos. Le doute n'est plus permis quand, plus loin dans sa chronique, il ajoute : "Ne m'invitez plus aux avant-premières de navets, surtout si l'acteur principal réclame des compliments à la sortie."
Il y a quelques semaines, Nicolas Bedos et Frédéric Beigbeder avaient pourtant signé, à l'initiative de ce dernier, le manifeste des 343 salauds, qui revendique le droit pour des hommes d'avoir des relations sexuelles tarifées avec des femmes. Nicolas Bedos s'était, par la suite, retiré de cette pétition. Beigbeder, quant à lui, défend l'idée que l'état n'a pas à s'imicer dans la chambre à coucher des clients des prostituées qui disposent pleinement de leur corps, et rendent service à des hommes frappés par la solitude ou par une misère sexuelle déjà lourde à porter.
De façon secondaire, soulignons que, non, Frédéric Beigbeder ne semble pas avoir pris plaisir à lire Les érections américaines, dernier ouvrage d'Amanda Sthers, dont il souligne "la bêtise du titre, la paresse de l'auteur, les nombreuses coquilles, la prétention de l'écriture, la banalité du propos (et) les erreurs factuelles". "Le roman de Sthers est raté, écrit-il, parce qu'elle n'a pas travaillé. (...) On espère que ce texte ridicule ne sera pas traduit aux Etats-Unis."
En fin de chronique, il lui assène le coup de grâce : "Il ne suffit pas de répéter partout 'Je suis romancière' pour le devenir, à moins de viser le fameux 'degré zéro de l'écriture' qui semble ici parfaitement atteint." Aie !
Joachim Ohnona
La troisième lame, c'est dans les colonnes du Figaro Magazine qu'elle se fait sentir pour Nicolas Bedos. Frédéric Beigbeder, auteur d'une chronique littéraire dans l'hebdomadaire, fait la critique du dernier roman signé Amanda Sthers et en profite pour adresser une ultime pique à son homologue...
"Le métier de critique est compliqué en ce moment. J'ai croisé Amanda Sthers au prix de Flore. Dois-je me forcer à en dire du bien ?", interroge-t-il. Une question rhétorique qui laisse un arrière-goût de Bedos. Le doute n'est plus permis quand, plus loin dans sa chronique, il ajoute : "Ne m'invitez plus aux avant-premières de navets, surtout si l'acteur principal réclame des compliments à la sortie."
Il y a quelques semaines, Nicolas Bedos et Frédéric Beigbeder avaient pourtant signé, à l'initiative de ce dernier, le manifeste des 343 salauds, qui revendique le droit pour des hommes d'avoir des relations sexuelles tarifées avec des femmes. Nicolas Bedos s'était, par la suite, retiré de cette pétition. Beigbeder, quant à lui, défend l'idée que l'état n'a pas à s'imicer dans la chambre à coucher des clients des prostituées qui disposent pleinement de leur corps, et rendent service à des hommes frappés par la solitude ou par une misère sexuelle déjà lourde à porter.
De façon secondaire, soulignons que, non, Frédéric Beigbeder ne semble pas avoir pris plaisir à lire Les érections américaines, dernier ouvrage d'Amanda Sthers, dont il souligne "la bêtise du titre, la paresse de l'auteur, les nombreuses coquilles, la prétention de l'écriture, la banalité du propos (et) les erreurs factuelles". "Le roman de Sthers est raté, écrit-il, parce qu'elle n'a pas travaillé. (...) On espère que ce texte ridicule ne sera pas traduit aux Etats-Unis."
En fin de chronique, il lui assène le coup de grâce : "Il ne suffit pas de répéter partout 'Je suis romancière' pour le devenir, à moins de viser le fameux 'degré zéro de l'écriture' qui semble ici parfaitement atteint." Aie !
Joachim Ohnona