C'est un tournant de l'histoire politique française qui s'est joué ce dimanche 7 juillet dans les urnes. Un peu moins d'un mois après l'annonce du président de la République, Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, les Français ont été appelés à voter pour les élections législatives. Après un premier tour qui laissait penser que le Rassemblement national (RN) pouvait atteindre la majorité absolue à l'Assemblée, le deuxième tour a finalement rebattu les cartes avec trois groupes forts, mais sans majorité. Si le Nouveau Front Populaire arrive en tête avec près de 180 sièges, Renaissance figure en deuxième position avec 163 sièges et le RN troisième avec 143.
Un résultat qui a poussé le Premier ministre, Gabriel Attal, à prendre la parole peu de temps après le dévoilement des résultats, pour annoncer qu'il remettrait sa démission au Présient dès ce lundi 8 juillet. "Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne (...) ne dispose pas d'une majorité. Ainsi, fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes, je remettrai demain matin ma démission au président de la République", a déclaré le Premier ministre. D'après les dernières informations, le mari de Brigitte Macron aurait refusé cette démission, demandant à l'homme politique de 35 ans de rester encore en poste "pour le moment", afin "d'assurer la stabilité du pays" à seulement quelques semaines du début des Jeux olympiques de Paris, l'évènement sportif majeur de cette année dans le monde.
Pas de départ anticipé donc pour Gabriel Attal, qui devrait rester Premier ministre encore quelques semaines au moins. L'ancien amour de jeunesse de Joyce Jonathan ne devrait donc pas pouvoir profiter de sa maison, située à Coti Chiavari, en Corse-du-Sud. En effet, l'ancien membre du parti socialiste possède 11% d'une SCI (société civile immobilière) qui détient "en pleine propriété une maison individuelle en Corse de 110 m² sur un terrain non-bâti d'un hectare d'une valeur de 1,2 million d'euros", comme l'indiquait BFM Business, en janvier dernier.
Une maison qui n'est pas inconnue des habitants du coin puisqu'un rassemblement à l'appel du parti indépendantiste Core in Fronte devait être organisé devant en avril dernier. Une action finalement interdite par la préfecture de Corse.