"Bonjour, j'm'appelle Gabriel, j'vais vous raconter ma vie, y'a eu des hauts, des bas, mais vous inquiétez pas, c'est bientôt fini." Voila comment présenter le nouveau spectacle de Gabriel Donzelli - le fils de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim (ils sont aujourd'hui séparés) -, qui s'est donc lancé dans le one-man-show et se produit actuellement sur la scène du Petit palais des glaces à Paris. Dans ce spectacle, le jeune homme de 22 ans revient sur cette tumeur au cerveau, appelée rhabdoïde de l'ordre ponto-cérébelleux, qu'il a contractée à seulement 1 an.
Cette longue bataille contre la maladie, qu'ils ont menée à terme et qu'ils ont gagnée, Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim l'ont portée sur grand écran, dans le film La guerre est déclarée sorti en 2011. Ce vendredi 27 octobre 2023, c'est Gabriel Donzelli lui-même qui en parlait sur le plateau de Quotidien. Il a notamment expliqué en quoi ce one-man-show était "très important" pour lui. "Pendant une longue période, j'ai pas réussi à mettre des mots sur ce qui m'était arrivé. (...) Vers mes 18 ans j'ai commencé à écrire pour essayer d'en parler", a déclaré l'artiste, avant de préciser qu'il voulait initialement faire un film mais qu'il n'avait pas assez confiance en lui pour le faire. Il avait également "besoin d'une mise à nu complète", ce que la scène lui permet.
Quand on se met à parler...
Gabriel Donzelli a aussi expliqué s'être lancé dans le one-man-show, notamment pour voir la réaction des gens par rapport à son histoire. Il a ensuite décrit la manière dont ces personnes là réagissent la plupart du temps en apprenant son cancer à 1 an : "Quand on se met à parler, et que je leur balance 'cancer, 1 an', tout de suite la gorge se serre et les larmes tombent. Et je console les gens." Rappelons que Gabriel Donzelli s'est déjà exprimé à plusieurs reprises sur sa maladie, notamment pour Konbini : "C'est un cancer du cerveau dédié aux enfants, c'est un petit cadeau de départ. C'est vraiment le truc le plus violent que l'être humain puisse affronter je crois (...) Tout le monde a bien paniqué. On est rentré à Paris pour m'opérer à l'hôpital Necker. C'est devenu ma maison. Il y a eu un maximum d'examens, j'ai fait de la chimiothérapie et de la radiothérapie." Ce qui est certain, c'est qu'il ne manque pas de courage !