Gad Elmaleh le 9 juin 2012 lors du Festival le Marrakech du rire© BestImage
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Gad Elmaleh a le coup de foudre pour Sophie Marceau dans le film Un bonheur n'arrive jamais seul, comédie romantique de James Huth (Brice de Nice, Lucky Luke). Voilà un rôle que beaucoup envieraient et il le sait. L'humoriste et acteur, populaire en France comme dans toute région du monde francophone, comme le pays où il est né, le Maroc, a mis de côté un temps la scène pour briller au cinéma. D'ailleurs, on l'attend aussi dans Les Seigneurs, Le Capital et L'Ecume des jours ! Dans les pages de Paris Match, il se confie sur sa complicité avec Sophie Marceau, mais évoque aussi la France et l'immigration avec beaucoup de passion.
C'est en 1992 que Gad Elmaleh, originaire de Casablanca et qui a étudié au Canada, arrive en France. Il remarque d'ailleurs qu'il n'a ainsi pas vécu la folie de La Boum et n'a même pas vu le film-phare de sa délicieuse partenaire Sophie Marceau. Loin d'être comme son personnage insouciant, il est devenu très tôt responsable et s'est battu pour obtenir ce qu'il a : "C'est ce que j'appelle le syndrome de l'immigré", dira-t-il. Il a donc sa propre vision de la question houleuse de l'immigration : "On stigmatise [l'immigré] soit comme une menace, soit comme quelqu'un qui ne sait rien faire, à qui on doit venir en aide. [...] J'ai gardé ce sentiment et je ne vais pas m'en détacher longtemps."
L'artiste ne veut pas sortir les violons et raconter son enfance au sein d'un famille modeste, alors qu'il est aujourd'hui riche. Il ne veut pas non plus prendre position pour un parti politique, revendiquant le droit de trouver son compte à gauche comme à droite. Il clamera cependant une phrase lourde de sens : "Je sais seulement que ce que je suis devenu, je le dois aussi à la France."
Epanoui à 40 ans passés, Gad Elmaleh est serein, plus que durant la trentaine, où il était plus torturé. Son enfant, Noé, 11 ans et demi, qu'il a eu avec Anne Brochet, sa famille et ses origines lui permettent de garder les pieds sur terre. Il attend même sagement que le temps s'impose sur son visage : "J'aimerais bien avoir une bonne gueule marquée avec de belles rides."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Paris Match du 21 juin.
Un bonheur n'arrive jamais seul, en salles le 27 juin
C'est en 1992 que Gad Elmaleh, originaire de Casablanca et qui a étudié au Canada, arrive en France. Il remarque d'ailleurs qu'il n'a ainsi pas vécu la folie de La Boum et n'a même pas vu le film-phare de sa délicieuse partenaire Sophie Marceau. Loin d'être comme son personnage insouciant, il est devenu très tôt responsable et s'est battu pour obtenir ce qu'il a : "C'est ce que j'appelle le syndrome de l'immigré", dira-t-il. Il a donc sa propre vision de la question houleuse de l'immigration : "On stigmatise [l'immigré] soit comme une menace, soit comme quelqu'un qui ne sait rien faire, à qui on doit venir en aide. [...] J'ai gardé ce sentiment et je ne vais pas m'en détacher longtemps."
L'artiste ne veut pas sortir les violons et raconter son enfance au sein d'un famille modeste, alors qu'il est aujourd'hui riche. Il ne veut pas non plus prendre position pour un parti politique, revendiquant le droit de trouver son compte à gauche comme à droite. Il clamera cependant une phrase lourde de sens : "Je sais seulement que ce que je suis devenu, je le dois aussi à la France."
Epanoui à 40 ans passés, Gad Elmaleh est serein, plus que durant la trentaine, où il était plus torturé. Son enfant, Noé, 11 ans et demi, qu'il a eu avec Anne Brochet, sa famille et ses origines lui permettent de garder les pieds sur terre. Il attend même sagement que le temps s'impose sur son visage : "J'aimerais bien avoir une bonne gueule marquée avec de belles rides."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Paris Match du 21 juin.
Un bonheur n'arrive jamais seul, en salles le 27 juin