Nous apprenions, il y a huit jours, le départ volontaire de Geneviève de Fontenay de la société Miss France, qu'elle dirigeait d'une main de maître depuis de nombreuses années, en raison de la dégradation de l'image des Miss France causée par les nombreuses polémiques. On pense alors inévitablement aux photos sensuelles de Valérie Bègue, savourant du lait à coups de langue, ou encore à celles à caractère pornographique de Kelly Bochenko parues dans Entrevue, suscitant sa destitution...
Mais pour Geneviève, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est l'entrée de l'ex-Miss Paris 2010 dans la Ferme Célébrités en Afrique de TF1. Le 13 février, elle adressait un courrier à Endemol - que nous vous proposions de lire en exclusivité - pour tenir la société informée des raisons de son départ. Suite à un communiqué cinglant d'Endemol, elle faisait valoir son droit de réponse : une lettre dans laquelle elle se montrait ferme mais juste. Endemol n'est autre que la nouvelle propriétaire de la Société Miss France, qui aurait été vendue par les De Fontenay, mère et fils, contre une somme avoisinant les 6 millions d'euros...
Geneviève est bien décidée à tourner la page des Miss France, version Endemol ainsi qu'à la cérémonie de l'élection de Miss france 2011. En effet, elle a déclaré au cours de ses derniers interviews et l'a confirmé dans le VSD en kiosque demain :"Je peux vous annoncer que je ne serais pas sur scène pour l'élection de Miss france sur TF1. Je serais à France 2, sur le plateau du téléthon".
Mais, en attendant l'attaque d'Endemol par Geneviève de Fontenay devant les prud'hommes, une autre décision de justice était très attendue aujourd'hui... Celle du second procès qui opposait Geneviève de Fontenay à Luce Auger, Miss France 1961.
Petit rappel des faits : un premier procès avait déjà opposé les deux femmes... Luce Auger accusait Geneviève et son mari Louis de Fontenay d'obliger des candidates à poser nues dans le cadre des élections régionales des Miss... Des allégations totalement démenties par la Dame au Chapeau qui s'en prendra directement à l'ex-Miss en la qualifiant de "salope".
Pour justifier ses propos dans un moment de colère, Geneviève déclarera : "J'étais tellement révoltée, scandalisée par ces allégations mensongères (...) Je ne trouvais pas d'autre mot", devant le Tribunal correctionnel de Nanterre. Pour ces propos, elle sera condamnée à payer une amende 500 euros, le 6 octobre dernier.
Mais c'est un nouveau procès qui opposait les deux femmes : ce qui a motivé ce second passage devant le tribunal, c'est une nouvelle déclaration de la présidente démissionnaire du Comité Miss France, lors d'un entretien accordé à 50mn Inside, sur TF1 : elle s'était alors félicitée de sa faible amende dans l'émission people animée par Nikos Aliagas, en déclarant : "500 euros pour 'C'est une salope' c'est pas cher ! Oui, ça les valait que je le dise". Elle avait même ajouté que Luce Auger était : "une mauvaise fille et une menteuse".
C'est pour cette dernière déclaration que Miss France 1961 avait décidé de renvoyer Geneviève devant le tribunal pour "injure et diffamation" faisant référence aux qualificatifs "méchante fille" et "menteuse". Alors qu'en mars dernier, Geneviève ne s'était pas présentée au tribunal, c'était aujourd'hui l'énoncé du verdict.
La décision a été rendue : Geneviève de Fontenay a été relaxée par le Tribunal correctionnel de Nanterre, ce dernier ayant considéré que ni l'injure ni la diffamation n'étaient caractérisées. Mme Auger a aussi été déboutée de sa demande de dommages et interêts. L'avocat de cette dernière a fait savoir que sa cliente ferait appel !
JO