En plein scandale Harvey Weinstein à Hollywood et alors que la parole des femmes se libère à travers le monde grâce aux campagnes virales #MeToo et #BalanceTonPorc, une actrice a raconté sa très désagréable expérience avec l'ancien président des États-Unis George Bush père.
L'actrice Heather Lind, 34 ans, a révélé avoir été agressée sexuellement par George H. W. Bush il y a quatre ans alors qu'elle posait auprès de lui et son épouse Barbara lors d'une rencontre. Lind a raconté les faits dans un post Instagram qu'elle a depuis effacé : "Quand j'ai eu la chance de rencontrer George H. W. Bush il y a quatre ans pour promouvoir une série historique sur laquelle je travaille [Turn, sur OCS, ndlr], nous avons été pris en photo. Il m'a agressée sexuellement pendant que je posais à ses côtés. Il ne m'a pas serré la main. Il m'a touchée dans le dos depuis sa chaise roulante, son épouse Barbara Bush juste à côté. Il m'a raconté une blague salace." Le récit de l'actrice se poursuit : "Ensuite, toujours tandis que nous étions photographiés, il m'a touchée une nouvelle fois. Barbara a levé les yeux au ciel, semblant se dire 'pas encore'. Son agent de sécurité m'a ensuite dit que je n'aurais pas dû me tenir à ses côtés pour cette photo."
Heather Lind a donc depuis retiré son post Instagram. Et pour cause : elle reçoit un flot d'insultes quasi constant en commentaires. La plupart des internautes évoquant l'âge avancé de l'ancien président au moment des faits, 89 ans – il en a 93 aujourd'hui –, mais aussi le fait qu'il souffrirait de démence.
Pour autant, Heather vient de recevoir les très officielles excuses de George Bush via un communiqué de porte-parole publié par le site du Daily Mail : "Le président Bush, sous aucun prétexte, ne causerait intentionnellement du tort à quiconque et il s'excuse sincèrement si sa tentative de faire de l'humour à offensé Mlle. Lind."
Sur Instagram, l'actrice continue de recevoir des insultes sur sa dernière photo, un portrait en noir et blanc la montrant avec un enfant dans les bras posté le 22 septembre. Les excuses du président mettront-elles fin à ce harcèlement ?