Resplendissante lors du photocall au Festival de Cannes puis lors de la montée des marches le 21 mai, Catherine Deneuve est une femme tourmentée dans L'Homme qu'on aimait trop, présenté hors compétition. Elle incarne en effet la mère d'Agnès Le Roux, héritière du Palais de la Méditerranée disparue en 1977. Face à elle, Guillaume Canet dans la peau de l'avocat Maurice Agnelet, condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour son meurtre. Pour le rôle d'Agnès, le réalisateur a choisi Adèle Haenel, César du meilleur second rôle pour Suzanne. Il s'agit d'un film inspiré de la véritable affaire qui fait encore l'actualité. En effet, Le 11 avril 2014, Maurice Agnelet est condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Le lendemain, il se pourvoit en cassation.
L'Homme qu'on aimait trop est une réalisation d'André Téchiné qui a le plaisir de retrouver Catherine Deneuve après Hôtel des Amériques, Le Lieu du crime, Ma saison préférée, Les Voleurs, Les Temps qui changent et La Fille du RER. L'intrigue de ce nouveau film nous emmène à Nice, en 1976. Après l'échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d'Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino le Palais de la méditerranée. La jeune femme tombe amoureuse de l'homme de confiance de celle-ci, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné...
A propos du choix de Guillaume Canet, compagnon de Marion Cotillard, le cinéaste dira dans les notes de production : "D'abord j'avais envie de travailler avec lui depuis très longtemps. Pour Agnelet, il fallait un acteur sexy, avec un côté 'gendre idéal'. Il fallait traverser cette apparence et aller voir ce qui se passait derrière ce masque. J'avais surtout vu Guillaume Canet dans des personnages positifs, mais je savais qu'il pouvait troubler, faire naître une opacité inquiétante, un peu à la Cary Grant dans Soupçons (qu'est-ce qu'il a dans la tête celui-là ?), c'est ce qui m'a intéressé pour le personnage d'Agnelet, un homme qui se protège de ses propres émotions, et qui a ce côté fermé, tout en étant charmant, et charmeur."
L'homme qu'on aimait trop, en salles le 16 juillet