Guy Marchand lors de l'émission Vivement dimanche en 2012© BestImage
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Guy Marchand, 77 ans, est une homme heureux avec sa femme Adelina, avec qui il se sent comme un "célibataire amoureux". Il est fier aussi de sa carrière dont il assume les choix. L'acteur-chanteur-écrivain fait son retour au cinéma dans La Dune avec un rôle suprenant, celui du compagnon d'un policier incarné par Niels Arestrup (Un prophète, Quai d'Orsay). Le truculent Guy se confie à Paris Match sur son rôle mais également sur son parcours, s'attardant sur la période "Nestor Burma".
Lorsque l'on dit Guy Marchand, on pense nécessairement à son interprétation de Destinée ou à son personnage de télévision, Nestor Burma, une série diffusée sur France 2 de 1991 à 2003, sur France 2. Il était parfait dans ce rôle de détective privé, né du crayon de Léo Malet et ses bande-dessinées. Aujourd'hui, Guy Marchand n'est pas resté en bons termes avec les décideurs de la chaîne publique : "La télé, c'est une grosse truie qui bouffe ses petits ! Je leur ai fait gagner un fric fou avec mes 42 épisodes. Ils m'ont viré à quatre reprises. À chaque fois, ils étaient obligés de me reprendre en faisant la gueule. A la fin, ils ont eu ma peau. Ils détestaient Burma, ce personnage anticonformiste, inclassable. Comme moi..."
Avec Nestor Burma, Guy Marchand prenait en effet un grand plaisir à jouer les héros plein de bagout et qui n'ont que faire de ce que les autres pensent. Cependant, une polémique, que le comédien décrit comme un "malentendu" a eu lieu lors d'un épisode où son personnage dit à propos d'un travesti qui vient de se défenestrer, que "ces gars-là sont beaucoup plus compliqués que les gonzesses". La réplique ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd et elle est reprise dans la presse. Guy Marchand s'offusque, ajoutant qu'aujourd'hui, il y a désormais des hétérophobes. Mais c'est sur une note positive qu'il ferme le sujet : "Tous les homos qui ont traversé ma vie, je les aime tendrement."
Un grand coeur rempli de nombreuses histoires d'amour pour ce crooner dragueur. Il aime les femmes, ne s'en cache pas mais explique la naissance de cette passion : la Libération. En voyant les résistants de la dernière heure "tondrent des filles au lieu d'affronter les derniers boches". C'est à ce moment-là qu'il a réalisé qu'il était plus beau d'aimer que d'humilier. Sur grand écran dans La Dune, il est l'amoureux du grand Arestrup et il a d'ailleurs accepté le rôle sans lire le scénario, seulement en sachant qui serait son partenaire.
Retrouvez l'intégralité dans le magazine Paris Match du 31 juillet
Lorsque l'on dit Guy Marchand, on pense nécessairement à son interprétation de Destinée ou à son personnage de télévision, Nestor Burma, une série diffusée sur France 2 de 1991 à 2003, sur France 2. Il était parfait dans ce rôle de détective privé, né du crayon de Léo Malet et ses bande-dessinées. Aujourd'hui, Guy Marchand n'est pas resté en bons termes avec les décideurs de la chaîne publique : "La télé, c'est une grosse truie qui bouffe ses petits ! Je leur ai fait gagner un fric fou avec mes 42 épisodes. Ils m'ont viré à quatre reprises. À chaque fois, ils étaient obligés de me reprendre en faisant la gueule. A la fin, ils ont eu ma peau. Ils détestaient Burma, ce personnage anticonformiste, inclassable. Comme moi..."
Avec Nestor Burma, Guy Marchand prenait en effet un grand plaisir à jouer les héros plein de bagout et qui n'ont que faire de ce que les autres pensent. Cependant, une polémique, que le comédien décrit comme un "malentendu" a eu lieu lors d'un épisode où son personnage dit à propos d'un travesti qui vient de se défenestrer, que "ces gars-là sont beaucoup plus compliqués que les gonzesses". La réplique ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd et elle est reprise dans la presse. Guy Marchand s'offusque, ajoutant qu'aujourd'hui, il y a désormais des hétérophobes. Mais c'est sur une note positive qu'il ferme le sujet : "Tous les homos qui ont traversé ma vie, je les aime tendrement."
Un grand coeur rempli de nombreuses histoires d'amour pour ce crooner dragueur. Il aime les femmes, ne s'en cache pas mais explique la naissance de cette passion : la Libération. En voyant les résistants de la dernière heure "tondrent des filles au lieu d'affronter les derniers boches". C'est à ce moment-là qu'il a réalisé qu'il était plus beau d'aimer que d'humilier. Sur grand écran dans La Dune, il est l'amoureux du grand Arestrup et il a d'ailleurs accepté le rôle sans lire le scénario, seulement en sachant qui serait son partenaire.
Retrouvez l'intégralité dans le magazine Paris Match du 31 juillet