Véritable arlésienne enchaînant rumeur sur rumeur depuis de nombreuses années, le projet d'un 3e volet de S.O.S. Fantômes doit désormais affronter un nouvel obstacle : la mort d'un de ses acteurs, Harold Ramis. Le réalisateur, scénariste et comédien est décédé lundi 24 février des suites d'une maladie rare. Il avait participé aux deux premiers volets de cette franchise à succès devenue culte, aux côtés de Bill Murray et Dan Aykroyd. Avec ses acolytes, ils formaient le trio des Ghostbusters, dont les aventures dans le monde paranormal avaient amusé bien des générations, jusqu'à aujourd'hui.
Sony avait engagé le réalisateur des deux premiers volets, l'incontournable Ivan Reitman, mais le scénario faisait encore défaut, laissant la participation de Bill Murray plus qu'incertaine. Selon le script écrit par Lee Eisenberg et Gene Stupnitsky (The Office), les trois acteurs d'origine ne devaient faire que des caméos, puisque comme l'avait annoncé Dan Aykroyd, les vieux Ghostbusters devaient "passer le flambeau à une nouvelle génération". Ainsi, le synopsis jusqu'ici nous annonçait que le Dr Peter Venkman (Bill Murray) quittait le groupe alors qu'une horde de démons surgissait d'une porte de l'Enfer. Les Ghostbusters engagaient donc de jeunes recrues et s'engouffraient dans cet Enfer qui n'est qu'une version apocalyptique de Manhattan et où le Paradis se trouve sur le Pont Georges Washington...
Pendant que Bill Murray et les amis de Harold Ramis faisaient part de leur profonde tristesse, The Hollywood Reporter sondait Sony pour savoir si le projet pouvait être remis en cause. Selon les premiers retours plutôt vagues d'un insider, "il y aura quelques répercussions", mais on apprend qu'Ivan Reitman doit prochainement rencontrer Sony pour discuter des modifications à apporter, même si le tournage du film ne devrait pas débuter en 2014. Dans le malheur, on a appris que l'implication de Ramis devait de toute façon être très minimale. Malade depuis 2010, Harold Ramis se faisait très rare depuis la sortie de son dernier film, L'An 1 : des débuts difficiles.