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Dans un long texte publié sur Facebook le mardi 2 juin 2020, Harry Roselmack s'explique sur sa présence lors de la manifestation parisienne et pacifique organisée pour que justice soit rendue dans l'affaire Adama Traoré.
Harry Roselmack a pris la parole sur les réseaux sociaux, lui qui a participé à cette manifestation assez hostile envers les forces de l'ordre, alors qu'il est lui-même fils de CRS. "En tant que citoyen, j'ai un respect de principe envers le travail des forces de l'ordre de mon pays. En tant que fils de CRS, j'ai un attachement affectif pour la police", a-t-il expliqué dans un texte publié sur Facebook, mardi 2 juin 2020.
"Tous les gendarmes devraient être comme Arnaud Beltrame"
"Mon père, l'homme le plus intègre et honnête que je connaisse, nous disait souvent à quel point cette honnêteté, cette intégrité était nécessaire dans son métier. Il était conscient de son rôle, du poids des armes dont il disposait pour l'exercer et de la responsabilité qui lui incombait. Mon père a toujours été fier d'être policier. J'ai toujours été fier de mon père. Et pour moi, tous les policiers devraient être comme lui. Pour moi, tous les gendarmes devraient être comme Arnaud Beltrame", poursuit Harry Roselmack évoquant cet officier de gendarmerie qui s'était sacrifié dans l'attentat de Trèbes, en mars 2018.
"Un policier, un gendarme ne peut pas être un homme ou une femme lambda. Ils doivent être exemplaires : dévoués, courageux, probes, justes, dénués d'opinions personnelles ou de pulsions violentes dans l'exercice de leur métier. J'ai une haute idée de nos forces de l'ordre. C'est pour cela que je suis allé manifester ce 2 juin à Paris contre les violences policières malgré l'interdiction. Une désobéissance civile assumée pour défendre la Justice, la Démocratie, les Victimes, mais aussi la Police et la Gendarmerie dans lesquelles je veux croire encore", a-t-il ajouté, reconnaissant ici que le système en place est défaillant.
Harry Roselmack pointe notamment du doigt le système de recrutement pas assez exigeant de la police. "Qu'est-ce qui est fait dans leur recrutement, leur formation, leur carrière pour s'assurer qu'un policier ou un gendarme ne cédera pas à une inclination raciste ou xénophobe ? Exiger cela, c'est faire honneur aux forces de l'ordre, à la responsabilité qui est la leur", explique le journaliste de 47 ans.