Bernard Arnault n'en démord pas : "Nous sommes entrés dans le capital d'Hermès pour le long terme", a-t-il déclaré au Figaro en kiosques ce jeudi 4 novembre.
Attaqué par les héritiers de la maison de luxe dont il vient de prendre 17,1% du captital, l'homme d'affaires est resté ferme.
"Cette opération est tout à fait pacifique", répond-il à Hermès, qui jugeait l'opération du 24 octobre dernier non amicale et qui a demandé, de manière officielle, à Bernard Arnault de se retirer.
"Nous ne réclamons rien en matière de représentation au conseil de surveillance. Ce qui est hostile, c'est plutôt d'exiger par voie de presse de vendre nos actions !", a ajouté le patron de LVMH, précisant que dans les années 80 et avant leur revente pour permettre à Hermès d'entrer en bourse, ses parts (à hauteur de 10%) ne posaient aucun problème.
Et d'ajouter "LVMH comme Hermès est un groupe familial. Je suis convaincu qu'en tant qu'actionnaire, nous pourrions apporter un certain nombre d'avantages à Hermès".
Si Bernard Arnault a également précisé ne pas connaître la provenance des parts récemment acquises, la probabilité qu'un membre de la famille héritière ait vendu ses actions à LVMH reste nulle selon Hermès.
Le groupe Hermès va-t-il rebondir ?