L'ampleur que la vidéo a prise a entraîné Emmanuelle Seigner à réagir rapidement. L'actrice, son époux Roman Polanski et leur fille Morgane ont été vus devant les grilles de l'église de la Madeleine le 9 décembre, jour de l'hommage populaire à Johnny Hallyday. Cependant, le trio n'a pas eu droit d'entrer à l'intérieur des lieux, se faisant manifestement interdire l'accès par le service de sécurité. De quoi laisser naître mille et une spéculations pour expliquer ce revers.
La femme du réalisateur du Pianiste et son premier soutien a donc pris la parole via son compte Instagram pour exposer la vérité : "Message aux médias concernés, invités par Laetitia Hallyday nous sommes restes bloqués pendant 1 h et demie dans les embouteillages et hélas nous sommes arrivés en retard , nous n avons pas pu rentrer dans l eglise pour des raisons de sécurité spécifique liées à la présence du président de la république . Honte à vous de raconter n importe quoi comme toujours!"
Le post de la comédienne et chanteuse a été commenté à plusieurs reprises par des internautes affichant leur soutien : "Jamais ils ne vous laisseront tranquille c'est dingue ça", "Merci pour ces explications ! Les insinuations sont vite redoutables".
Le Taulier et le metteur en scène se connaissaient bien. Ils avaient pu être vus ensemble lors d'événements mondains à Cannes en 1990 ou pour l'anniversaire de l'interprète d'Allumer le feu, en 1999. Plus récemment, c'est à Gstaad en Suisse que les deux personnalités se sont fréquentées, là où résidait le cinéaste controversé après son arrestation ultramédiatisée en 2009 à Zurich.
Pourquoi les images de la vidéo de Non Stop Zapping ont-elle pris de telles proportions ? Le cinéaste franco-polonais fait l'objet d'une attention médiatique importante après avoir été contraint de refuser la présidence des César 2017, puis avoir essuyé des accusations d'agressions sexuelles sur mineures, accompagnées de manifestations et de pétitions à son encontre. De plus, de récentes révélations dont il a fait l'objet (deux actrices ont brisé le silence, devenant les quatrième et cinquième victimes présumées de l'artiste) ont accentué la controverse qui mine sa vie depuis 1977, année où il a plaidé coupable aux Etats-Unis pour rapports sexuels illégaux avec une mineure de treize ans.