Isabelle Balkany a échappé, à l'inverse de son mari, à un retour en prison. Après de multiples manquements au respect lié à sa liberté conditionnelle sous bracelet électronique, elle devait repasser devant la justice mais, en février dernier, elle faisait une nouvelle tentative de suicide. Puis, elle a été hospitalisée plusieurs semaines en raison d'un Covid long et d'un cancer des poumons. Depuis, elle a regagné sa chic maison normande située à Giverny.
C'est auprès du journal Le Parisien dans son édition du lundi 15 août 2022 qu'Isabelle Balkany - qui a désormais retrouvé son mari Patrick après la libération de ce dernier au début du mois - s'est livrée sur cette immense propriété juchée sur un terrain de 4 hectares que la justice n'a pas saisi ; à l'inverse de la villa Pamplemousse sur l'île de Saint-Martin aux Antilles. La maison, un moulin à farine du XVIIe siècle dit moulin de Cossy, a été achetée en 1985 et affiche des prestations grand luxe : 980 m2 habitables, un court de tennis, un hammam, un sauna et une piscine chauffée ! Tous les condamnés n'ont pas la même chance que l'ancienne adjointe à la mairie de Levallois-Perret, la plupart purgeant leur peine dans une cellule avec barreaux et un lit dur. Pendant dix ans, la famille a fait des rénovations "à grands frais" et, aujourd'hui, il faudrait ressortir le carnet de chèques...
En effet, Isabelle Balkany affirme que sa demeure de Giverny estimée à plusieurs millions d'euros a subi l'usure du temps et aurait bien besoin d'un coup de neuf. "Tout part en couilles, ici. Les volets, il faudrait les repeindre. Les fenêtres, les revernir. Mais on n'a pas de ronds pour le faire", dit-elle. Il faut dire que la justice leur réclame des millions, en raison de diverses affaires liées à leurs revenus et leurs déclarations fiscales. Celle qui a grandi de son propre aveu dans le luxe, dans un hôtel particulier de 3000 m² dans le 16e arrondissement de Paris, apprend tardivement à faire des sacrifices et ne se payer que ce qu'elle peut vraiment. Ainsi, on découvre qu'Isabelle Balkany (74 ans) s'habille notamment chez Kiabi et qu'elle fait ses courses chez Lidl et Leclerc. Reste un poste de dépense sur lequel elle ne fait pas d'effort : la cigarette. Malgré son cancer, elle continue de griller des clopes Philip Morris White Silver. "On ne sait même pas si mon cancer était lié à ça. Mais j'essaie de limiter quand même. Avant, je tournais à deux paquets et demi par jour", précise-t-elle...