À l'heure où les élus de la nation sont tous en vacances aux quatre coins de la France (en tout cas pour les membres du gouvernement priés de pouvoir rapidement revenir sur Paris si besoin), les vacanciers ayant choisi l'incontournable ville de Saint-Tropez ont dû se poser une question : mais où donc est passé l'ex-populaire président Jacques Chirac ? Réponse : au Maroc.
Voilà déjà deux ans que l'ancien chef de l'État boude la mythique cité du Sud alors qu'il avait pris plaisir à y venir l'été pour se reposer et, surtout, prendre des verres à la terrasse du Sénéquier et signer des autographes à tous les admirateurs ravis. En général, aux côtés de Bernadette, il affichait alors un large sourire, comme si cela lui donnait du beaume au coeur en ces temps où la maladie l'affaiblit un peu plus chaque jour. À 82 ans, Jacques Chirac s'économise et évite donc les bains de foule qu'il aimait tant. C'est notamment une des raisons qui explique qu'il pose désormais ses valises à Agadir, au Maroc.
"Il s'y était déjà rendu l'été dernier, il y est revenu en mai et s'y trouve actuellement, c'est son nouveau port d'attache. Le climat lui convient bien. Il fait chaud mais il y a toujours un petit vent agréable qui souffle de l'Atlantique", a ainsi dévoilé un proche dans les pages du journal Le Parisien. L'ancien président réside dans une demeure de luxe au grand confort avec personnel de maison et agrémentée d'un joli jardin, prêtée par son ami le roi Mohammed VI. Une résidence à proximité de l'hôpital militaire.
Ce qu'il fait de ses journées ? Manger (peu), lire (peu aussi) et se promener avec ses officiers de sécurité, notamment pour admirer les bateaux. Mais ce qu'il aime par dessus tout, c'est fréquenter quelques établissements devenus pour lui des points de repère : le restaurant La Madrague (situé sur le port d'Agadir) ou le lounge les Blancs. Quand il ne boit pas un pastis comme il aurait pu le faire à Saint Trop', ce qui lui plaît c'est... le mojito ! Pendant ce temps-là, sa femme Bernadette, elle, ne loupe pas une messe souligne le journal...
Thoams Montet