

Marie Drucker a eu le plaisir d'accueillir Jane Birkin pour les Essentiels, son émission de radio sur RTL. L'occasion d'en savoir plus sur l'actrice et chanteuse, ancien amour du compositeur John Barry, du poète Serge Gainsbourg et du cinéaste Jacques Doillon, respectivement pères de ses filles Kate, Charlotte et Lou. Elle se confie à l'heure de la sortie de Jane et Serge 1973, un coffret livre+disque de luxe, et le spectacle avec Michel Piccoli et Hervé Pierre, de la Comédie-Française, Gainsbourg, poète majeur au théâtre de l'Odéon à Paris fin novembre puis en tournée. Après avoir ouvert son coeur sur les ondes d'Europe 1, où elle a évoqué son petit-fils Roman, fils de sa fille aînée disparue récemment, Kate, elle poursuit les confidences émouvantes.
Sur les ondes de RTL, l'émotion est palpable lorsque Jane Birkin parle de son arrivée dans l'Hexagone. "Ma chance, c'était Kate, C'est avec Kate que je suis arrivée en France. Je ne me souviens même pas d'une époque où elle n'était pas là, c'est pour ça que c'est d'autant plus troublant de la dépasser maintenant qu'elle n'est plus là." À son arrivée, la jeune comédienne britannique passe les auditions pour Slogan. Elle remplace alors Marisa Berenson et donne la réplique à Serge Gainsbourg. Jane Birkin réfléchit ensuite à rester en France, mais il lui faut un objectif, un travail. Ce sera La Piscine avec Alain Delon. Dans ses bagages pour le tournage à Saint-Tropez, sa fille Kate, "le début de tout".
La photographe Kate Barry est morte en décembre 2013. Une violente douleur pour le clan de Birkin depuis onze mois dont Jane parle avec pudeur : "C'est vrai que, quand on a touché le fond s'installe une trouille monumentale pour la confiance que l'on pouvait avoir dans la vie. (...) Moi j'étais absolument sûre que si j'étais là, rien n'arriverait... j'étais sûre de moi en fait, en tant que maman. Et puis quand c'est arrivé avec Kate, pendant les onze mois, là, je n'ai même pas fait la cuisine une fois, je n'avais plus confiance en moi, de faire quoi que ce soit, de garder un petit enfant... ça enlève toute croyance en soi. Quelque chose s'est installé, qui n'était pas là avant." Bouleversante, Jane Birkin n'évoquera toutefois pas la maladie auto-immune dont elle est atteinte et révélée par Paris Match.