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De simple soirée de divertissements dotée de son petit instant politiquement incorrect à tendance coquine, la séquence du sein dévoilé par Janet Jackson (avec l'aide de Justin Timberlake) lors de la mi-temps du Super Bowl 2004 prend une toute autre tournure...
Souvenez-vous, en novembre dernier, la Cour d'appel fédérale de Philadelphie avait statué en faveur de la chaîne CBS et annulé l'amende de 550 000 dollars réclamée à la chaîne après ce dérapage visible à une heure de grande écoute. Mais la Commission fédérale de régulation des communications (FCC), à l'origine du procès, ne compte pas se laisser faire...
L'organisme, qui fait office de Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) aux Etats-Unis, insatisfait de la décision en appel, a décidé de traîner cette affaire devant la Cour suprême de justice, ultime recours sur l'échelle judiciaire américaine.
Cette haute autorité de la justice américaine, dirigée par neuf "sages", devra répondre à une question : y a-t-il ou non une forme "d'indécence" à la télévision ou les limites ont-elles toutes déjà été franchies ? Et si cette notion existe toujours, où se situent les actuelles limites ?
Il sera également question pour la Cour suprême de déterminer si, comme l'assure la FCC, la Cour d'appel a "agi de manière arbitraire et capricieuse en déterminant que la nudité (montrée) dans un programme télévisé à grande diffusion relève de l'indécence prohibée".
Un autre procès similaire est en instance, concernant la Fox et une plainte également déposée par la FCC : la chaîne est accusée d'avoir laissé passer à l'antenne des mots grossiers ("putain" et "merde") dans une émission de variétés. La décision qui sera rendue par la Cour suprême, fin juin, dans ce procès de la Fox, devrait logiquement avoir une influence sur le verdict rendu dans l'affaire du sein, tant les deux affaires sont proches.
Joachim Ohnona
Souvenez-vous, en novembre dernier, la Cour d'appel fédérale de Philadelphie avait statué en faveur de la chaîne CBS et annulé l'amende de 550 000 dollars réclamée à la chaîne après ce dérapage visible à une heure de grande écoute. Mais la Commission fédérale de régulation des communications (FCC), à l'origine du procès, ne compte pas se laisser faire...
L'organisme, qui fait office de Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) aux Etats-Unis, insatisfait de la décision en appel, a décidé de traîner cette affaire devant la Cour suprême de justice, ultime recours sur l'échelle judiciaire américaine.
Cette haute autorité de la justice américaine, dirigée par neuf "sages", devra répondre à une question : y a-t-il ou non une forme "d'indécence" à la télévision ou les limites ont-elles toutes déjà été franchies ? Et si cette notion existe toujours, où se situent les actuelles limites ?
Il sera également question pour la Cour suprême de déterminer si, comme l'assure la FCC, la Cour d'appel a "agi de manière arbitraire et capricieuse en déterminant que la nudité (montrée) dans un programme télévisé à grande diffusion relève de l'indécence prohibée".
Un autre procès similaire est en instance, concernant la Fox et une plainte également déposée par la FCC : la chaîne est accusée d'avoir laissé passer à l'antenne des mots grossiers ("putain" et "merde") dans une émission de variétés. La décision qui sera rendue par la Cour suprême, fin juin, dans ce procès de la Fox, devrait logiquement avoir une influence sur le verdict rendu dans l'affaire du sein, tant les deux affaires sont proches.
Joachim Ohnona