Depuis quelques jours, la campagne promotionnelle des Infidèles attire tous les regards avec une série d'affiches peu chic mais très chocs, qui prennent un malin plaisir à dévoiler les coulisses de l'adultère moderne.
Entouré des jolies jambes d'une femme en talons, Jean Dujardin précise qu'il "entre en réunion" avec un sourire de dragueur, pendant que son acolyte Gilles Lellouche, une jeune fille est à genoux devant lui, explique au téléphone qu'il "rentre dans un tunnel".
Visiblement, cet humour borderline voire misogyne, rare dans nos rues et nos couloirs de métro, n'est pas du goût de tout le monde : Studio Ciné Live révèle sur son compte Twitter que "la campagne d'affichage du film Les infidèles avec Jean Dujardin va être retirée suite à des plaintes".
Une information toute fraîche qui ne manquera pas de provoquer une vague de protestations si la production du film confirme la décision. Après la polémique autour des cigarettes de Coco avant Chanel, Gainsbourg : vie héroïque et l'exposition consacrée à Jacques Tati, refusées par la RATP, les affiches de cinéma ne cessent de secouer l'esprit "bienveillant" des autorités et du public.
Le même jour, Kate Beckinsale s'attire les foudres de la ville de Marseille avec le nouvel épisode de la saga Underworld. La Régie des transports de Marseille vient d'annoncer son intention de censurer les affiches d'Underworld : Nouvelle Ere sur leurs bus et évoque "la violence régnant à Marseille" pour justifier sa décision de ne pas montrer l'actrice armée de deux pistolets.
C'est le distributeur du film d'action qui partage l'information et sa colère sur Twitter : "Les films Underworld ayant déjà attiré plus de 1,6 million de spectateurs en France, il fait peu de doute que le public est pourtant capable de faire la différence entre vampires et loups-garous et réalité. Mais selon la RTM, une femme vampire peut provoquer des émeutes à Marseille... D'une effarante stupidité."
Le distributeur précise que ces dernières semaines, les affiches de Sherlock Holmes : Jeu d'ombres et Le Pacte montraient elles aussi des héros armés, mais que la RTM avait assuré la promotion sans rechigner.