Depuis ce mercredi 5 décembre, les Carnets secrets de Jean-Luc Delarue sont disponibles dans les librairies. Au grand dam de son ancienne compagne et mère de son fils de 6 ans, Jean, Elisabeth Bost, qui avait pourtant tenté, en vain, d'empêcher la publication de ces mémoires.
Cette dernière, chroniqueuse dans le Grand 8 sur D8, a donc décidé de passer la vitesse supérieure et d'assigner en justice les Éditions de l'Archipel, selon les déclarations faites à l'AFP par son avocate, Me Isabelle Wekstein. Elisabeth Bost considère que l'oeuvre "comporte de très nombreux passages mensongers gravement diffamatoires, injurieux et portant atteinte" à son "honneur" et à "sa vie privée". Dans les pages de Carnets secrets, l'animateur de France 2 décédé le 23 août dernier des suites d'un cancer de l'estomac et du péritoine règle ses comptes avec son enfance, son passé, ses proches et lui-même. "La publication de cet ouvrage est parfaitement indigne", ajoute l'avocate qui précise que l'éditeur a refusé de transmettre "le manuscrit qui aurait été écrit par Jean-Luc Delarue et le contrat d'édition qu'il aurait signé de son vivant".
Le communiqué de l'avocate est sans appel pour le livre qui avait déjà fait beaucoup parler de lui avant même sa sortie : "Il est permis d'émettre des doutes sur les conditions de la publication de ces carnets, qui semblent, au regard du surplus du contexte, particulièrement suspectes. (...) On peut légitimement douter qu'un père qui semble dédier son livre à son fils de 6 ans calomnie sa mère et ses grands-parents devant la France entière." Dès lors, il était normal pour Elisabeth Bost, "qui entend protéger les intérêts de son enfant, [de] saisir la justice pour faire sanctionner cette publication."
Du côté de la maison d'édition, on indique n'être "à ce jour au courant de rien" et n'avoir "reçu aucune nouvelle" de Me Isabelle Wekstein.
Dans une mise en demeure du 21 novembre adressée à la maison d'édition l'Archipel, et déjà par le biais de son avocate Me Isabelle Wekstein, Elisabeth Bost affirmait que "depuis le décès de Jean-Luc Delarue, son fils Jean, représenté par sa mère, est l'unique titulaire du droit moral de divulgation des oeuvres posthumes". Peine perdue, puisque l'ouvrage est dans les librairies depuis mercredi.
L'histoire est loin d'être terminée...