Alors qu'il fêtait en décembre dernier son anniversaire entouré de toutes les stars des années 80, Jean-Luc Lahaye est monté sur scène seul vendredi soir et samedi soir ! Comme un grand.
Il clame haut et fort qu'il est un rebelle (titre de la chanson d'ouverture de son show), qu'il a un public de rebelles. Le Parisien a rencontré l'artiste chez lui peu avant ce concert à l'Olympia à 21h30. "J'aborde ces deux spectacles sans aucune médiatisation, sans tube." Il n'a d'ailleurs pas non plus de maison de disques...
Deux dates que n'auraient manquées pour rien au monde les fameux rebelles : "Dans mon public, il y a des mamies qui m'aiment bien (souvenez-vous du cadeau qu'il faisait à sa maman), mais aussi des rebelles, justement. Ils ne trouvent pas de chanteurs qui leur correspondent. Or, moi, je ne marche pas dans les pas des autres."
Il ne peut certainement pas ignorer qu'une bonne partie des spectateurs, noyée au milieu des mamies et des rebelles, est composée de nostalgiques des années 80...
Jean-Luc Lahaye a des projets, un docu-fiction notamment : "avec Amanda Sthers, un délire sur ma vie avec des vrais comédiens mais aussi de vrais amis à moi, qui s'appellera La Haine d'honneur", il pense aussi à un album, mais ce n'est qu'un projet...
Une affaire de moeurs lui a valu une condamnation, le 8 janvier 2007, à une amende de 10 000 euros pour atteinte sexuelle sur mineure lors d'un procès à huis clos au tribunal correctionnel de Paris... Mais loin de ces histoires, Jean-Luc Lahaye s'est démené sur la scène de l'Olympia, moulé dans du skaï, tenant fermement son micro. "Un show poussiéreux", stigmatise Le Parisien, le chanteur ouvrant "une faille spatio-temporelle, accueillant un sosie d'Elvis Presley, malmenant un vieux Polnareff, la voix glissante, noyée au milieu de lours arrangements rock."
Un vrai show de deux heures, durant lequel il a changé de costumes plusieurs fois. Tantôt allongé sous un drap noir entouré de moines mystérieux, tantôt aux côtés des sosies d'Elvis ou de Polnareff...
"Je suis libre, je fais ce que je veux. On m'a jeté au feu, mis à mort, repêché. Aujourd'hui le temps me donne raison."
Une revanche, une victoire.