Il revient de loin. Le 14 août dernier, Jean-Marie Bigard avait été victime d'un malaise en plein milieu de son spectacle, en Lozère. Hospitalisé en urgence, l'humoriste de 62 ans avait "failli crever d'une septicémie", comme il l'avait annoncé le mois dernier sur Facebook.
Après deux mois de repos forcé, le voilà de retour sur scène. L'époux de Lola Marois a en effet booké 250 dates jusqu'à 2017 et assurera au moins 60 représentations d'ici la fin d'année. Invité samedi 15 octobre sur le plateau de C l'Hebdo, le papa des jumeaux Bella et Jules (bientôt âgés de 4 ans) est longuement revenu sur ses soucis de santé, se disant "heureux mais changé". "Je me suis fait peur, même les médecins m'ont dit : 'Vous êtes une force de la nature parce que beaucoup seraient morts. Je suis bien content, je suis ressuscité, je suis revenu !", a expliqué celui qui a fait son "premier malaise en trente ans de carrière".
Pour Jean-Marie Bigard, cet accident de parcours a été une grande gifle qui lui a fait un déclic. "J'ai toujours pensé que j'étais invincible sur scène. On me met un micro, j'attrape tout le monde par les couilles... Sauf les femmes, évidemment. Il faut avoir un ego démesuré et à la fois beaucoup d'amour pour les gens pour savoir faire ça, pour ce don", poursuit-il.
C'est ainsi qu'il relate ensuite les événements survenus. "Je suis arrivé en disant que j'étais très fatigué. Les vannes arrivent comme un rouleau compresseur (...) et là je commençais à mâchouiller un peu, je faisais trembler la barre à chaque fois et à un moment donné je regarde les coulisses... Je vois Jean-Marc, un membre de mon équipe et je me dis : 'Merde, c'est trop loin, je n'aurai pas la force de faire ces cinq mètres là' et là le plancher m'est tombé à la gueule et je suis tombé. Je me suis réveillé quelques minutes plus tard, le rideau était tiré, toute mon équipe était là à me demander si ça allait. Cette notion d'invulnérabilité a un peu disparue à ce moment-là", a-t-il conclu.
L'émission d'Anne-Elisabeth Lemoine a rassemblé 712 000 téléspectateurs, soit 4,7% du public.
S.L.