François Cluzet n'a pas vraiment hésité avant de couronner Jean-Marie Bigard "roi des beaufs". C'est comme ça qu'il l'avait qualifié lors d'une interview à RTL, le 26 septembre dernier, où l'acteur s'était un peu emporté. "Je ne comprends pas comment on peut donner une heure d'antenne à un abruti total", s'était-il exclamé.
C'en est trop pour Lola Marois, l'épouse de Jean-Marie Bigard, qui a tenu à défendre son mari. Sur Instagram, la comédienne a adressé quelques mots à François Cluzet. "Ba alors François, on fait un petit boudin ?! Présente-toi, si t'as le seum, frérot", a écrit dans sa story celle qui deviendra peut-être première dame, le dimanche 27 septembre 2020.
Jean-Marie Bigard reste silencieux depuis l'attaque de François Cluzet. Questionné sur ce qui l'énervait, l'acteur d'Intouchables a directement évoqué l'humoriste, candidat à la présidentielle de 2022. "Ce qui me fait monter sur mes grands chevaux, c'est quand je vois qu'une chaîne d'information comme BFMTV consacre une heure en direct à ce roi des beaufs qu'est Jean-Marie Bigard", s'insurgeait-il.
"Il va peut-être se présenter à la présidentielle avec un mot d'ordre : 'Je me présenterai pour le peuple' au lieu de dire 'pour les beaufs que je suis' et tenir des propos avec un masque qui nous adresse à tous un mot de bienvenue qui consiste à dire 'Allez tous vous faire...', développait François Cluzet, qualifiant au passage l'humoriste de 'nombrilique, égocentrique'. "Je déteste l'intolérance et je déteste qu'on imagine que le peuple soit aussi vulgaire, aussi beauf que lui l'est", ajoutait-il.
Quelques jours plus tôt, Jean-Marie Bigard avait également dû être exfiltré de la manifestation des gilets jaunes à Paris. Traité de "collabo", pris à partie, il avait été très affecté par la réaction des manifestants. Vendredi, l'humoriste de 66 ans s'en est également pris au ministre de la Santé, "Olivier Véreux". "D'où il sort, ce connard ? Mais comment peut-on accepter un truc pareil ? Olivier Véreux de mes couilles ! Regarde-moi bien ! Les gens sont plus en sécurité dans leur restaurant, tranquilles, installés, que d'être dehors à boire des bières torse nu sur les quais de la Seine. Tu n'as pas compris que cette restriction est certainement celle de trop", écrivait-il sur les réseaux sociaux.